Les conseils de Cédric Fleureton, en trail.
1– « Respectez toujours les grands principes de l’entraînement que sont la progressivité, la régularité et la récupération »
Cette phrase peut faire office de credo, voire de mantra pour les amateurs que nous sommes. En effet, elle permet d’aller plus haut, plus vite et plus loin, et sans trop se mettre en danger. Et pour cause, rien ne peut vous empêcher de toucher le ciel, tant que vous n’allez pas trop vite au risque de vous brûler les ailes tel un Icare du trail (la progressivité). Cette progressivité doit toujours être corollaire de la régularité. Difficile de le dire plus simplement ou autrement ; mais si on fait pas nos gammes régulièrement, toute volonté de progression sera vaine. Enfin, et c’est le plus important, car probablement le moins compris et le moins respecté (tant chez les débutant que chez les amateurs que chez les pros), mais dans la pratique du sport, il ne faut jamais mettre de côté l’aspect récupération. Dites vous bien que quiconque vous disant que c’est secondaire ne mérite que des gifles. Le repos du corps et du mental est très très important. Vous voulez une preuve de ce que j’avance ? Trouvez-vous un seul plan d’entraînement qui, une à deux semaines avant l’objectif final, ne vous dit pas de vous reposer…
2– « Variez vos entraînements. Alternez séance cool en footing et des séances plus intenses en fractionné tout en respectant vos allures »
Le respect des allures est quelque chose d’aussi chiant que capital. Surtout l’endurance fondamentale. Et pourtant… Comme on l’a déjà dit, si on s’ennuie pendant ce type de séance, c’est qu’elle est bénéfique. Car il ne faut pas aller plus haut, mais pas plus bas non plus ; pile à la bonne allure. Et pareil, ça peut sembler relativement évident, mais il ne faut pas enchaîner du fractionné deux jours de suite. Si vous voyez quelqu’un le faire, prenez des popcorns, asseyez vous, regardez le, attendez qu’il se blesse, montrez le du doigt et riez bruyamment.
3– « Soyez à l’écoute de votre corps, c’est le maître à bord ».
On ne vous le répétera jamais trop souvent, ni jamais assez. Mais ECOUTEZ VOUS ! Fuyez comme la peste ceux qui sont fiers de courir malades, ou blessés. Ces gens là ne méritent qu’une diarrhée pendant un ultra. Soyez attentifs aux signaux vous envoie votre corps. Et vous verrez, assez rapidement, vous parviendrez à distinguer la flemme du repos nécessaire. Et ne culpabilisez pas d’écouter votre corps, il vous le rendra bien, soyez en certains. Et si vous êtes stressés, dites vous bien qu’il est toujours préférable d’arriver sur un objectif en étant sous entrainé plutôt que sur entraîné.
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