Améliorer ses performances est le but ultime de tout sportif. Pour cela de nombreux traileurs pensent que plus ils vont augmenter le volume et le nombre de séances, plus ils vont progresser. Or cette théorie est totalement fausse, puisque de nombreux paramétres sont à prendre en compte dans le dosage de l’entraînement du traileur : le type de d’objectif (trail court, long, ultra), la capacité de récupération (qui dépend de facteurs physiologiques, professionnels, familiaux….), la disponibilité, le niveau de chacun.
Eviter le sur-rentraînement
Doser son entraînement devient primordial afin de minimiser au maximum les risques de blessures. En effet un athléte qui s’entraîne trop s’expose au sur-rentraînement, et ce phénomène peut avoir des conséquences importantes sur la vie du sportif. Au délà du risque de blessures à répétitions, l’irritabilité, les troubles du sommeil, la dépression sont des conséquences du su-rrentraînement. Ce phènoméne arrive souvent sans que l’on s’en appercoive, et je pense que beaucoup de coureurs se reconnaitront dans cet article. Pour éviter tout cela il est important d’organiser et de doser son entraînement et ses compétitions.
Organiser sa saison
La saison du traileur doit être construite en fonction des objectifs principaux (3 ou 4 dans l’année) et des objectifs secondaires (qui permettront d’arriver en forme pour les objectifs principaux). Une fois ces échéances fixées, il vous reste à organiser des cycles d’entraînements variés et logiques en fonction des objectifs, tout en se laissant des périodes de régénération pour récupérer. En plus du volume d’entraînement inadapté, la monotonie des séances est un facteur de saturation qui peut entraîner une perte du plaisir de courir.
Programmer sa semaine d’entraînement
Il est important d’organiser sa semaine d’entraînement en fonction des objectifs et des disponibilités de chacun. Un minimum de trois séances de courses, avec un maximum de cinq séances semble être un volume approprié pour un coureur régulier. A cela, on peut ajouter une séance de PPG et une séance sur vélo afin de varier tout en réduisant les tensions et les chocs sur les articulations. 
Lire aussi
- Vidéo : comment faire ses lacets pour courir
- Les routines en préparation mentale
- Zach Miller à l’épreuve de la dépression post UTMB
- Quel volume d’entrainement pour un trail de 80 km
- Trail : mal au dos après l’entrainement
- Comment ajouter des séances à son plan d’entrainement
