Votre corps est un pleurnichard, mais pas vous ! Après avoir fait de bonnes allures je me retrouve à 5km/h sur du plat au 25e km avant d’attaquer une petite montée. Mon corps va relativement bien, pas de tendinites, pas de crampes, je suis bien hydraté, j’ai encore de l’énergie, je sens que si j’accélère mon corps/mon cerveau me dit, “ouille”, “ouin-ouin”, “non pas là, pas maintenant” ou “oh non pas encore, pfff” : c’est la barrière mentale du corps qui pleurniche.
Les barrières mentales ne sont pas physiques, mais enfin rentrons dans le détail.
Je suis devant un précipice, mon cerveau me dit ne saute pas dans le gouffre, c’est une barrière mentale et heureusement qu’on en a une, ça s’appelle l’instinct de survie.
De même que pendant la course des signaux de douleurs sont trop élevés pourqu’ils ne puissent être dépassés sans que on se bousille rééllement le corps, c’est aussi l’instinct de survie.
Mais quand on est dans une situation physique confortable, et que la motivation ne suffit plus
le corps se met à pleurnicher.
“Ah encore une côte, ouin-ouin…” Vous connaissez cette rengaine… Alors que tout va bien niveau physique. Bon ca fait plusieurs dizaines de kilomètre, c’est sûr que c’est pas naturel, le corps resterait bien dans son canapé ou au bord de la piscine… mais bon il est tout à fait capable d’en faire dix à allure correcte.
Une bonne astuce pour “forcer” son corps est de le… distraire.
Et oui, et de plusieurs façon, on vous en donne deux.
Détourner l’attention de l’objet qui fait peur au corps.
Si dérouler les jambes les unes après les autres lui fait peur (parceque ça peut faire un peu plus mal, ça fatigue…) pensez que vous êtes ailleurs. Vous, votre conscience, vous la placez au dessus de votre tête. Dans une petite, disons sphére, de la taille d’une tête d’épingle. Vous restez la-dedans et votre corps lui il continue. Comme ça les signaux d’alertes pleurnichards n’arrivent pas jusqu’à vous. Séparation du corps et de l’esprit, oui oui.
Bon vous trouvez ça un peu trop esotérique et schyzo, on va vous donner une autre astuce pratico-pratique.
La musique.
Tout simplement entre les deux oreilles, calculez votre playlist afin que des titres qui donnent bien la pêche arrivent au moment où vous avez un coup de mou. Laissez vous emmener par la musique. Certains aiment les musique épiques pour se dépasser, d’autres aiment la transe-techno pour le beat, à vous de choisir !
Le rythme dans la peau bébé ! et vous voilà reparti !
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