On a déjà abordé une typologie des blessures les plus souvent rencontrées en trail. On s’était alors rendu compte que pour bon nombre d’elles, les causes étaient souvent les mêmes, mais les traitements aussi (repos, étirements, glaçage, bonne hydratation). Plus rarement étaient évoquées les interventions chirurgicales. Ceci peut s’expliquer par le fait que notre corps est bien fait, et qu’il se régénère souvent bien tout seul. Mais parfois, soit les personnes sont trop pressées, soit l’intervention chirurgicale est la seule réponse appropriée à la gravité de la blessure. Pour quoi les trailers se font le plus souvent opérer ? Et est-ce la seule solution ?
1– La fracture de fatigue
Si je dois être tout à fait honnête, c’est la première thématique qui m’est venue en tête en faisant quelques recherches. Et forcément, qui dit fracture dit opération, plâtre et tout le toutim. Ce n’est pas si simple et pas si évident. En effet, elle n’est pas liée à une chute ou à un coup brutal, mais est plutôt la conséquence d’une pression inhabituelle au niveau de l’os. Une des plus fréquentes est celle du tibia, pour le trail.
Aussi, le repos est plus souvent conseillé, pour laisser le temps à l’os de se reconstruire, et limiter la pression sur la zone affectée. On envisagera l’opération, qui reste toutefois rare.
2– L’opération des ligaments
C’est ce qu’on appelle plus souvent la blessure des footballeurs. Cette opération se fait suite à une rupture des ligaments croisés. Elle se réalise sous arthroscopie et consiste à remplacer le ligament rompu par un tissu qui lui ressemble au maximum et qui a des caractéristiques mécaniques similaires. Après l’opération, c’est kiné, rééducation pendant quelques semaines, puis 8 à 12 mois de repos. Oui, c’est énorme.
Après, il est aussi tout à fait possible de soigner cela sans passer par la case opération. Ça avait été notamment le cas du footballeur Anthony Réveillère il y a quelques années, qui avait choisi de renforcer les muscles autour de son genou afin de compenser l’absence du ligament rompu. C’est ambitieux, surtout pour du sport de haut niveau. Pour le trail, vu l’importance du rôle qu’a le genou, je suis pas certain que je prendrais ce risque.
3– La pubalgie
Idem, c’est une maladie qu’on voit souvent dans le football, mais elle est plus présente qu’on le croit dans le trail. En général, elle se soigne avec du repos, de la glace et des anti-inflammatoires. Cependant, si après trois mois il n’y a pas d’amélioration, on conseillera alors l’opération.
Contrairement aux deux autres blessures évoquées, la chirurgie n’est pas une alternative, elle intervient si le traitement premier n’a pas fonctionné.
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