Travailler en descente, travailler ses appuis descentes… mais pas que…
appuis descentes – Nous évoquions il y a peu la descente en trail par temps neigeux ; il peut être intéressant d’étendre un peu notre propos. Car maîtriser sa foulée et limiter son amplitude en descentes, c’est bien. Anticiper, c’est très bien. Mais en temps normal, ça ne suffira pas forcément.
Maîtriser la descente, c’est ce qui sépare souvent un bon traileur d’un grand traileur.
On a tendance à se focaliser sur la montée, sur la force, sur la gestion du souffle. Pourtant, c’est en descente que se joue une grande partie de la performance. C’est là que l’on perd ou que l’on gagne du temps, que l’on use ou que l’on préserve ses muscles. Travailler ses appuis en descente, c’est apprendre à dialoguer avec le terrain. Ce n’est pas seulement une question de technique : c’est un rapport au corps, à l’équilibre, à la fluidité. Le traileur doit accepter la pente, la lire, l’accompagner, sans jamais la subir. Une bonne descente, c’est un ballet entre contrôle et abandon, où chaque appui devient une décision, chaque foulée une adaptation à ce que le sol raconte.
Les appuis en descente
être relaché
Car tout ça, c’était pour éviter de s’éclater comme un popcorn. En temps normal, il faut absolument faire l’effort d’engager son corps dans la descente et d’être relâché. Le compromis est d’être relâché et concentré en même temps. Ça peut sembler contradictoire et ça demandera du travail. Pour ce qui est des bras, c’est pareil, ils serviront à garder l’équilibre.
le regard
Le regard sera important ; il faudra apprendre à regarder quasi simultanément à vos pieds, et plus loin. Un peu comme vous regardez en conduisant devant vous et dans vos rétros. Il faut avoir le regard agile et un peu monté sur ressort ; ça fait partie de ce qu’on appelle l’attitude du traileur. Ainsi, vous attaquez le terrain et vous ne le subissez pas.
appuis
Pour ce qui est de la pose du pied, un exercice intéressant est de faire le moins de bruit possible. Car de la sorte, les chocs sont moins violents pour les quadri et les genoux. Pour cela, on attaquera avant ou médio, mais pas talon. Vous soulagerez votre dos de manière importante.
Apprendre à descendre, c’est apprendre à se faire confiance. C’est dans la pente que le corps parle le plus fort : il faut écouter ses appuis, sentir la trajectoire, garder le regard mobile, les bras vivants et les jambes souples. Les meilleurs traileurs ne sont pas ceux qui “attaquent” les descentes à tout prix, mais ceux qui savent doser leur relâchement. Travailler la descente, c’est donc un art de l’équilibre entre vitesse et lucidité. En intégrant ces séances à votre plan d’entraînement, en les espaçant pour favoriser la récupération et en restant à l’écoute de vos sensations, vous transformerez la descente en alliée. Et c’est souvent dans ces moments, quand la gravité semble vous tirer vers le bas, que l’on découvre qu’un bon traileur, c’est d’abord quelqu’un qui sait tomber juste.
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