Quand les élites sont des gros mythos

Dire qu’on n’est pas là pour gagner, ça sert à quoi ?

Les geignards

Vous avez probablement connu au collège, au lycée ou à la fac un ou une élève qui sortait de chaque examen ou partiel en chialant qu’il s’était foiré, qu’il allait rater sa vie pour, finalement, sortir avec un 19/20.

Naïvement, je me disais que ce genre de blaires (à qui j’avais l’habitude de jeter des boulettes de papier) ne seraient plus ainsi après les études. Et pourtant, ils reviennent, ils sont partout, et prennent des formes auxquelles on ne s’attendrait pas forcément.

Et on les trouve aussi dans le monde de la course à pied et du trail ; mais si, vous savez, ils vont vous expliquer toute la semaine qu’ils sont blessés, qu’ils y vont pas pour faire un temps, blablabla… pour finalement taper un Top10 et un record à la clé. Alors, à quoi ça sert ?

Un moyen de rechercher de l’attention pour que des groupies nous disent qu’on est le meilleur et que ça va aller ? Je ne pense pas.

Manque de confiance

Un moyen de se retirer de la pression ?

J’irais plus de ce côté là. Quand on manque un peu de confiance en soi, on peut réagir de trois manières différentes ;
soit on a une grande gueule et on l’ouvre plus que de raison,
soit on se met volontairement en pré-situation d’échec et on se dit qu’on fera pour un mieux,
soit on se tait et on bosse tant qu’on peut pour essayer de soigner ce syndrôme de l’imposteur.

Crier au loup

Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, on perd en crédibilité.

Et je reviens à ces relous en terminale ; après trois fois où ils chialent qu’ils ont raté pour finalement majorer un contrôle, après, on ne les écoute même plus.