Conseil descente trail
Ne ne égligez pas la descente
descentes trail- Très souvent, on aura tendance à s’entraîner surtout en montée quand on fait du trail. Et c’est normal, ça fait travailler le cardio, ça permet d’apprendre à s’économiser, et on ne va pas se mentir, c’est souvent là qu’on peut gagner des places en course. Surtout quand on arrive à relancer et à retrouver un rythme de croisière.
Mais qui dit montée dit descente (si si, je vous jure), et on pourrait se dire que c’est plus naturel, que ça ira tout seul, mais la descente en trail, ça se travaille. Et je dirais même plus, ça doit se travailler. Car à partir du moment où vous allongez les distances (à partir d’une cinquantaine de kilomètres), ce ne sont pas les montées qui seront vos ennemies, mais bien les descentes !
Voici quelques astuces pour bien s’entraîner et performer en course. Car courir dans une pente raide, ça ne s’improvise pas.
descentes trail, 3 conseils
1– Dompter sa peur
Ici, c’est assez simple ; vous allez commencer par travailler sur des pentes faciles et pas trop techniques. Car un des principaux enjeux d’une descente réussie, c’est la gestion de la peur. Une pente, il faut y aller franco, ou ne pas y aller du tout. Si vous y allez à moitié, ça n’ira pas. Le problème, c’est que la peur est difficile à gérer (surtout en ultra, après des dizaines d’heures d’effort). Alors pour ça, la seule solution, c’est de s’entraîner, s’entraîner et encore s’entraîner. Et à un moment, vous aurez un déclic qui fera que la pente vous effraiera moins, et vous deviendrez une bête. On retiendra la répétition des efforts jusqu’à ce que ça ne vous effraie plus. Ainsi, vous pourrez vous attaquer à des segments de plus en plus techniques. Mais pour cela, évidemment, vous devrez travailler ladite technique.
2– Travailler sa technique
Le plus important sera de travailler vos appuis afin de stimuler votre proprioception, et donc le rapport de votre corps à la pente. Au plus vos appuis seront sûrs, au plus parviendrez naturellement à pencher votre buste vers l’avant (avant le déclic évoqué dans le paragraphe ci-dessus, vous aurez tendance à le pencher vers l’arrière. De la sorte, votre foulée se réduira progressivement. Vous verrez à quel point votre foulée deviendra moins énergivore.
Il est aussi important de bien positionner sa tête, et surtout son regard. Plutôt que de regarder vos pieds, il est important de regarder au loin. Ça vous fera travailler votre anticipation et ainsi, ça vous permettra de mieux appréhender le sol et ainsi de moins risquer de vous casser la binette.
Afin de travailler sur votre équilibre, n’hésitez pas non plus à vous servir de vos bras, un peu à l’image de ce que font les funambules.
3– Renforcer ses muscles
Alors vous n’allez pas être surpris, mais ce sont vos cuisses que vous allez devoir renforcer et vos ischios. La chaise a fait ses preuves ; pour le reste, faites à votre meilleure convenance, mais faites-le.
Enfin, la répétition des efforts fera inexorablement progresser votre confiance, votre gestion de la descente, et donc votre foulée.
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