Tattoo, barbe, identité… Le traileur face à la virilité !
Pas facile de se distinguer par-delà LA PERFORMANCE …
“Tattoo, barbe, identité … Le Traileur face à la virilité”
Encore un titre racoleur hurle le Traileur touché dans son orgueil ! Et pourtant … Tel le hipster des villes en quête d’authenticité formatée, le Traileur succombe lui aussi bien souvent à des codes hélas trop vites standardisés ! Pas facile de se distinguer par-delà LA PERFORMANCE …
Métaphore de la souffrance du Dénivelé
On ne peut le nier, le Traileur – a fortiori l’Ultra – est une sorte de baroudeur des temps modernes ! Un loup de mer décliné à l’enfer vert, une barbouze naturaliste … Il était tout à fait d’évidence qu’il se grime la chaire comme ses aïeux avant lui. Le tatouage, ou tattoo, confirme cette qualité de mâle dur à cuir et au mal. Par le truchement du Progrès égalitaire, le Musée des horreurs s’invite désormais sur le corps de ces dames ! Merci bien.
Il partage avec son semblable en série la douleur commune de l’aiguille ! La confraternité de l’encre piquée à l’épiderme. Serrer les dents … Métaphore de la souffrance du Dénivelé. Seuls les vrais savent …
Davantage discriminante, la barbe de Traileur demeure l’apanage de l’homme des cimes. Merci bien, Bis. Pour combien de temps encore ? Le Traileur marque ici son coté ermite, limite homme des cavernes. Un Vrai dont l’existence sait se résumer à l’essentiel, loin des superficialités esthétiques du routard.
Le Traileur barbu trébuche parfois dans le modernisme
Nul n’étant parfait, le Traileur barbu trébuche parfois dans le modernisme en appliquant lotion, avalant potion …pour stimuler la pousse entre deux épilations de guibolles. L’envers du décor …
Les codes et coutumes émanent de la nature humaine, forgés par le temps et la souffrance commune des Hommes.
La compétition déborde les seuls sentiers
A l’heure du numérique, de l’apparence et des réseaux sociaux, la compétition déborde les seuls sentiers et chemins – plus ou moins – balisés. Le Traileur fait parfois dans la surenchère capillaire et graphique !
Tel le marathonien se gravant dans le marbre de son épiderme ses exploits relatifs (42,195 !), le Traileur auréolé de sa qualité de Finisher d’un Ultra à fort … D+ s’imprimera pour l’éternité la topographie de son triomphe sur le bras ou nous n’osons savoir où ! Au « doute » du sceptique, le Traileur invoquera le souvenir et la fierté ! Pourquoi pas …
Pas facile de s’inventer un style et une singularité à l’heure de la consommation de masse mais aussi de la pratique de masse, fruit de la vulgarisation du Trail … Si les pionniers de la discipline vivent assurément loin de ces considérations matérialistes et esthétiques, le nouveau public rivalise de fanfreluches pour incarner quelque chose …
Quoi ? Aucune idée ! Demandez leur …
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