Le Negative Split fait partie des quelques fantasmes des coureurs. Mais en tant que fantasme, est-ce pour autant une chimère ? Est-il vraiment possible de faire un semi, ou un marathon en allant plus vite sur la seconde partie que sur la première ?
Negative Split – est-il vraiment possible de faire un semi, ou un marathon en allant plus vite sur la seconde partie que sur la première ?
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Le Negative Split est possible !
Alors oui, c’est largement possible. Enfin, largement, non… Mais une personne qui vous dit que ça n’existe pas a juste acté qu’elle n’aurait ni le niveau, ni la maturité pour y parvenir. Et pourquoi est-ce que c’est un graal ?
Parce que le negative split, c’est le symbole d’une maîtrise totale de la course. C’est le signe que notre stratégie de course était la bonne, qu’on a fait une préparation totalement en adéquation avec nos capacités. En parallèle à cela, le negative split va symboliser une parfaite getion de l’effort sur l’épreuve.
Stratégie de course
En effet, on a souvent tendance à avoir une stratégie de course qui consistera à partir vite et à ralentir progressivement en serrant les dents et en croisant les doigts pour ne pas exploser dans le dernier quart. Alors, partir suffisamment lentement pour ne pas se cramer et en garder sous le coude pour envoyer dans la seconde moitié de l’épreuve, c’est trop la classe. En soi, il y a peu d’autres choses qui montrent si l’allure que vous avez choisie correspond à votre niveau.
L’entrainement
Comment le travailler ? Ce qui peut assez bien fonctionner, c’est, pendant votre sortie longue, de faire la première moitié en endurance fondamentale et faire la deuxième moitié à allure supérieure. Ça vous habituera à démarrer tranquille pour finir en trombe et ça habituera votre organisme à ce type d’efforts.
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