On parle souvent de courir à l’aveugle et de l’importance de cela.
Courir à l’aveugle – Ça vient notamment d’une étude menée en 2014 où huit coureurs ont réalisé un 5000m sur tapis.
courir à l’aveugle
Trois scenarii ont alors eu lieu :
– Aucun feedback sur la vitesse de course
– Information du temps de passage à chaque kilomètre
– Distance exacte restant à parcourir
La performance sans feedback a été moins bonne ; ils allaient globalement moins vite.
Les deux autres allaient plus ou moins à la même vitesse. En revanche, la pénibilité de l’effort ressentie était la même dans les trois cas. Et ça veut dire beaucoup de choses ; comme si on ne pouvait pas se faire mal sans réussir à objectiver cela extérieurement, comme si nos sensations ne nous inspiraient pas confiance.
On court mieux avec une montre
Alors, d’un certain point de vue, ça montre que se mesurer permet plus facilement d’atteindre ses objectifs. Mais ce n’est pas totalement ce qui nous intéresse ici. On préfère regarder le résultat des personnes sans chronos et se demander s’ils n’ont pas eu du mal à optimiser leur gestion sans indicateur. Et ça, ça veut surtout dire que nous ne sommes pas assez à l’écoute de sensations pendant l’effort. Et c’est dommage.
Après, on ne va pas faire les boomers en rejetant la technologie et en se disant que c’était mieux avant. Il faut juste apprendre à améliorer sa gestion de l’allure et s’entraîner à moins regarder sa montre. Et vous en profiterez pour être plus à l’écoute de votre corps, et plus précisément de votre souffle. On sait que dans le trail, la clé du succès est de se connaître par cœur, alors il ne faut pas se priver.
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