Courir vite après 50 ans et faire du trail
Vieillir en trail et courir vite : comment garder la vitesse et l’endurance après 50 ans
⌚ Fenix 8 🔥
🔥⚡montre GPS Garmin ❤️⚡
Avec l’âge après 50 ans, les capacités physiques évoluent, mais cela ne signifie pas qu’un traileur doit abandonner l’idée de courir vite.
Bien au contraire, certains ajustements dans l’entraînement permettent de conserver vitesse, explosivité et endurance, même après 50 ans. Loin d’être un frein, l’âge peut être une opportunité pour optimiser sa pratique et adapter sa stratégie d’effort.
L’importance de l’échauffement progressif
Le corps met plus de temps à monter en température avec l’âge. Pour éviter les blessures et préparer efficacement les muscles et les articulations, il est essentiel d’allonger la phase d’échauffement. Contrairement aux coureurs plus jeunes qui peuvent rapidement atteindre un bon rythme, un traileur vétéran a intérêt à commencer par une course lente, progressive, avec des variations d’intensité.
Une bonne méthode consiste à intégrer des accélérations courtes et contrôlées dans la première partie de l’échauffement. Après une dizaine de minutes de footing léger, il est possible d’ajouter quelques montées progressives ou des accélérations de quelques secondes, suivies de récupérations actives. Ces variations permettent d’activer la musculature sans générer de stress excessif sur les articulations.
Des intervalles progressifs plutôt qu’intensifs
Avec l’âge, la récupération devient plus longue et le risque de fatigue excessive augmente. Plutôt que de chercher à tout prix à courir vite dès le début des séances de fractionné, il est plus judicieux d’adopter une approche progressive.
Une méthode efficace consiste à structurer chaque intervalle en trois phases :
- Démarrer à une intensité modérée pour laisser le corps s’adapter.
- Accélérer progressivement pour atteindre un effort soutenu.
- Finir l’intervalle à une intensité élevée, mais maîtrisée, sans chercher à exploser.
L’objectif n’est pas seulement de maintenir une bonne vitesse, mais surtout d’apprendre à gérer son effort sur la durée. Dans le cadre du trail, ces intervalles peuvent être réalisés en montée pour travailler la puissance et l’endurance musculaire.
Conserver une pointe de vitesse en fin de sortie
Il peut être tentant de finir une sortie longue à faible allure, surtout en montagne où l’énergie commence à manquer après plusieurs heures d’effort. Pourtant, conserver un peu de fraîcheur pour accélérer dans les derniers kilomètres peut être bénéfique.
Une légère accélération sur les derniers kilomètres permet :
- De stimuler les fibres musculaires rapides et de travailler la tonicité.
- D’améliorer la capacité à relancer en fin d’effort, un point clé sur les ultra-trails.
- De renforcer la confiance et le mental, en terminant sur une sensation de vitesse et de dynamisme.
Même sans données scientifiques précises sur les bienfaits de cette approche, de nombreux athlètes constatent qu’un « finish » rapide les aide à maintenir leur explosivité sur le long terme.
coureur jeune peut compenser ses erreurs par sa fraîcheur physique, un traileur vétéran gagne à optimiser chaque aspect de son entraînement.
Adapter son entraînement pour durer
Le vieillissement en trail demande de s’adapter, mais il offre aussi une meilleure connaissance de soi et une approche plus stratégique de l’effort. Là où un coureur jeune peut compenser ses erreurs par sa fraîcheur physique, un traileur vétéran gagne à optimiser chaque aspect de son entraînement.
Quelques conseils pour bien vieillir en trail :
- Privilégier la qualité à la quantité : des séances ciblées plutôt que du volume excessif.
- Renforcer la musculature : un travail en salle ou au poids du corps pour préserver la puissance.
- Ne pas négliger la récupération : sommeil, alimentation et gestion du stress sont des éléments clés.
Vieillir en trail, ce n’est pas renoncer à la vitesse, mais apprendre à l’exploiter différemment. En s’adaptant et en intégrant des ajustements intelligents, il est tout à fait possible de rester rapide et endurant, quel que soit l’âge.
Lire aussi
- Kilian Jornet : « il ne faut pas pleurnicher sur le fait de vieillir »
- Le trail de trop, la course de trop
- trail court # ultra : nos conseils infaillibles pour bien récupérer !
- courir vite
- Comment commencer le trail quand on a 30 ans
- Comment s’entrainer à l’âge de 15 ans
- Everest : Kilian Jornet vieillit