Est-ce que vous avez déjà entendu parler de l’analyse Swot ? Il s’agit d’un acronyme sur lequel nous allons revenir qui est utilisé dans la création d’une stratégie d’entreprise (je fais très synthétique, car ce n’est pas véritablement l’objet ici). Cet outil est intéressant dans la mesure où il va pouvoir vous accompagner dans la préparation d’un ultra, voire dans toute préparation sportive supérieure à un ou deux mois. Pourquoi ? Parce qu’avec cette analyse, vous allez mettre toutes les chances de votre côté pour parvenir à votre objectif.
Swot – Nous allons revenir sur chaque initiale et voir de quelle manière cela peut être utilisé dans votre préparation trail.
Swot
Le S : « Strenght », les forces
Ici, vous allez utiliser vos points forts et vos avantages par rapport à la concurrence. Laissez de côté quelques minutes votre syndrome de l’imposteur et essayez de voir ce qui vous rend meilleur que les autres. Cherchez bien, il y a forcément quelque chose. Cela peut être une facilité en montée, une facilité en descente, une bonne digestion, un mental à toute épreuve, une bonne gestion des temps faibles, etc… C’est toutes les compétences acquises sur lesquelles vous allez vous appuyer pour réussir votre ultra. Et accessoirement, c’est toujours bon pour le moral.
Le W : « Weakness », les faiblesses
Ici, a contrario, ce sera vos points faibles. L’intérêt de les recenser sera de pouvoir faire un focus dessus pendant votre prépa. A titre personnel, j’ai des problèmes en descente (ce qui, pour préparer le GRP, n’est pas génialissime), et donc j’ai demandé à ma super coach de me faire bosser un peu plus les descentes.
Le O : « Opportunities »
; je ne vais pas avoir l’outrecuidance de vous faire une traduction. Ici, vous allez identifier les éléments externes que vous pourrez tirer à votre avantage. Ça pourra être la qualité des ravitaillements, l’aspect roulant du sol, la qualité des bases de vie, l’altitude moyenne (plus c’est bas, mieux ce sera), etc…
Enfin, le T : « Threat », les menaces.
Ici, on listera les dangers externes qui pourront avoir un impact négatif sur votre performance. Ça pourra être un dénivelé excessif, ou l’inverse (perso, quand j’ai fait cette analyse pour l’ecotrail, une des menaces que j’avais identifiées était l’aspect trop plat du terrain avec le risque de se griller trop vite. Et ça n’a pas raté). Ça pourra être des passages en altitude (genre le pic du midi sur le GRP, le passeur de pralognan à la TDS, la descente du Grand Col Ferret à Champex sur l’UTMB, la diagonale dans son intégralité)… Plus difficile d’avoir un impact dessus, mais dès lors qu’on a identifié un maximum de menaces, cela fait une surprise en moins, et c’est déjà un bon début.
Ce travail peut sembler fastidieux, et il l’est. Cependant, si vous le faites sérieusement, cela pourra vous aider grandement.
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