L‘entrainement de Kilian Jornet
Peut-on vraiment s’entraîner comme Kilian Jornet ? Ce que les amateurs peuvent copier (ou pas)
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Kilian Jornet fascine. Et pour cause : à 37 ans, le Catalan reste l’un des meilleurs ultra-traileurs au monde. Sa préparation méticuleuse pour la Western States 100 en 2025 alimente les débats. Peut-on s’en inspirer en tant qu’amateur ? Est-ce vraiment « copiable » ? À travers l’analyse de ses méthodes et les échanges en ligne autour de sa démarche, on découvre une vérité nuancée : on ne peut pas tout reproduire, mais on peut tout comprendre. Voici les clés pour s’en inspirer intelligemment.
L’entraînement de Kilian Jornet : entre science et intuition
Préparer une course comme la Western 100 demande rigueur, constance et écoute du corps. Kilian commence toujours par une phase de base très aérobie, où plus de 80 % de ses entraînements se font en zone 1. Il privilégie la régularité à l’intensité, avant de monter progressivement en charge à mesure que l’objectif se rapproche.
Loin de l’image d’un surhomme inatteignable, Kilian s’appuie pourtant sur des outils accessibles à tous : allure d’effort, fréquence cardiaque, sensations perçues (RPE). Sa montre COROS Apex 2 Pro lui permet d’ajuster chaque séance selon ses ressentis. Mais ce n’est pas tant la technologie qui fait la différence, que la manière dont il l’utilise.
La méthode Jornet : ce qu’on peut copier
Certains traileurs amateurs s’interrogent : peut-on vraiment reproduire ce que fait Kilian Jornet ? Si copier ses volumes, ses intensités ou ses sorties de 80 km semble illusoire, il existe pourtant des éléments de son approche que chacun peut adapter. L’idée n’est pas de dupliquer son programme, mais d’en comprendre l’esprit : progresser par paliers, être à l’écoute de ses sensations, et bâtir une régularité solide sur le long terme.
Cela dit, il faut rester lucide : apprendre à bien doser son effort, interpréter ses données et repérer les signes de fatigue nécessite du temps et de l’expérience. Même l’écoute de soi, souvent mise en avant, n’est pas innée. Elle se cultive.
En effet, si vous ne pouvez pas calquer son volume horaire ou sa tolérance à l’effort, vous pouvez en revanche reprendre ses principes :
– écouter les signaux faibles de fatigue,
– s’entraîner en cohérence avec ses objectifs,
– construire sur le long terme plutôt que brûler les étapes.
entrainement Kilian Jornet : Cce que seuls les pros peuvent se permettre
Ce qui distingue Kilian Jornet, ce n’est pas uniquement son volume d’entraînement ou ses talents naturels, mais surtout la finesse avec laquelle il ajuste chaque séance. Il ne se contente pas de consulter ses données : il sait les lire, les comprendre et surtout les confronter à ses sensations du moment. Cet équilibre entre objectivité et ressenti est le fruit de deux décennies d’expérience.
Pour un coureur amateur, posséder une montre GPS ou un capteur de fréquence cardiaque ne suffit pas. Encore faut-il savoir repérer les signaux faibles, interpréter les variations de forme, et ajuster l’effort en conséquence. C’est là que réside la vraie difficulté : transformer l’outil en boussole intérieure, ce qui demande du temps, de la régularité, et une véritable conscience corporelle. C’est précisément ce niveau de maturité qui fait toute la différence — et qui ne se copie pas du jour au lendemain.
Résumé
S’inspirer de l’entraînement de Kilian Jornet, oui. Le copier, non. Loin d’être un modèle réservé aux élites, sa méthode repose sur la régularité, l’écoute du corps et l’ajustement fin des efforts. Même si son niveau d’expertise n’est pas reproductible, chaque coureur peut en tirer des leçons utiles pour structurer sa progression, affiner ses ressentis et rendre son entraînement plus intelligent.
FAQ
Quelle est la répartition précise de son entraînement en zones cardio ?
Kilian suit une méthode pyramidale : environ 77–88 % de son entraînement se fait en zones 1 et 2, avec 10–16 % en zone 3, et seulement 1–5 % en zones 4 à 5, voire du très haut seuil (< 1 %)
Quel est ce fameux « Effort Pace » (Allure d’effort) qu’il utilise ?
C’est une métrique développée avec Coros qui ajuste l’allure en tenant compte du dénivelé. Kilian s’en sert en temps réel pour rester à l’intensité cible, et l’aime particulièrement dans les sorties longues (ex. 80 km à 142 bpm)
Comment gère-t-il ses sorties longues avant un ultra ?
Trois semaines avant la Western States, il a fait 80 km → 2 349 m D+ en 6 h06, en surveillant fréquence cardiaque, Effort Pace et RPE pour rester juste en dessous du seuil de fatigue excessive
Comment Kilian utilise-t-il la datation physiologique en dehors de la course ?
Il effectue des prélèvements sanguins durant certaines sorties (lactate, glucose, CO₂), et mesure oxymétrie musculaire sur la Hardrock pour ajuster nutrition et gestion d’intensité
Pourquoi se sert-il du ski comme méthode de cross-training hivernal ?
Le ski de randonnée permet d’améliorer l’aérobie sans surcharger les jambes. Kilian alterne sorties ski (Zone 1–3) et quelques runs indoor pour maintenir un seuil efficace
Quel est son protocole de test hivernal ?
Chaque dimanche d’hiver, il réalise une séance (tapis ou ski) pour recalibrer son seuil cardio, à l’aide d’un capteur POD, afin d’ajuster son plan en fonction de son état du moment
Quelle est sa fréquence cardiaque au repos et max ?
Fréquence au repos ≃ 34–36 bpm, et FC max autour de 203–205 bpm, ce qui révèle une récupération exceptionnelle et un cœur très entraîné
Quel est son VO₂ max et comment se positionne-t-il ?
Sa VO₂ max est estimée entre 89,5 et 92 ml/kg/min, nettement supérieure à la moyenne, et comparable aux meilleurs coureurs d’endurance mondiaux
Comment gère-t-il la récupération ?
Principes simples : manger, boire, dormir. Il complète par la VFC (variabilité de fréquence cardiaque) pour savoir s’il doit maintenir ou décaler une séance
Quelle est sa périodisation annuelle ?
-
Hiver (novembre–mai) : 20–30 h/semaine en ski de rando, en Zone 1–2.
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Été (mai–octobre) : 200–300 km/semaine en trail, avec sortie longue 2–3 h matinale et courte 40 min l’après-midi + 20% de vélo
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