J‘ai pu effectuer un week-end choc avec Trails in France cette semaine.
Ils sont vraiment top, que ce soit d’un point de vue orga, suivi, coaching et logistique. Je repartirais avec eux les yeux fermés.. et ce n’est pas de la pub, je ne suis pas sponsorisé et j’ai payé mon “séjour”.
stage de trail – Afin de pouvoir faire un premier week-end choc en montagne dans le cadre de ma préparation au grand raid des Pyrénées (le deuxième sera début juillet à l’occasion du trail de Luchon, tandis que le troisième sera à la Plagne sur la 6D Défi), mon dévolu s’est porté sur un stage de trail qui faisait une reconnaissance du 90km du marathon du Mont Blanc. Pour quelles raisons ? Parce que j’avais envie de pouvoir me faire quelques jours à Chamonix cette année, parce que la distance sur trois jours me semblait plutôt bonne et parce qu’on m’avait souvent parlé de ce parcours comme étant difficile et technique à souhait. Et je n’ai pas été déçu.
les photos de mon stage de trail
Une première journée qui se termine avec 28km et 2000m de dénivelé positif dans la musette
Le premier jour, le temps de faire connaissance avec le groupe, très chouette par ailleurs, nous démarrons de la place du triangle de l’amitié pour monter vers le refuge de Bel Lachat (et quand on monte, je n’arrive pas à m’enlever de la tête ce très mauvais de jeu de mot « bel lachat haut… » et j’ai honte). Cette première montée passe plutôt bien, malgré une météo lourde. On devra regagner Plan praz en redescendant, il y a trop de neige sur le Brévent. Après un petit passage à la Flégère, on va quasiment jusqu’à tête aux vents pour redescendre à Montroc. C’est une première journée qui se termine avec 28km et 2000m de dénivelé positif dans la musette. Je suis alors sur les rotules, la faute à une dernière descente hyper difficile et à des sensations qui ont du mal à venir. Après, c’est normal ; c’est la première sortie en montagne de l’année, et il faut encore que je récupère de mon angine blanche ; le contraire aurait été assez étonnant.
C’est une journée à 35km et 2500m de D+ qui se termine
Après une nuit un peu courte, on redémarre de Montroc pour LA grosse journée. Au programme, trois grosses montées, trois grosses descentes. On commence par la Loriaz ; c’est relativement roulant, assez long, mais pas ingérable. C’est clairement l’entrée avant le plat de résistance. Car ceux qui ont fait cette course savent ce qui arrivent après… La montée vers le barrage d’Emosson. Et là… Mais quelle horreur ! Un peu moins de 6 kilomètres pour 800m de dénivelé, des passages dans des pierriers, des escaliers naturels improbables, et des dizaines d’endroits où il faut mettre les mains. La pluie a en plus la bonne idée de s’inviter. Ceci dit, maintenant, je sais que sur des rochers mouillés, les cascadia 17 assurent de ouf et au moins, je sais que je peux partir dans les Pyrénées avec les yeux fermés. Et mine de rien, c’est pas mal. Après une pause sur les hauteurs du barrage d’Emosson, on attaque une descente vers le Chatelard ; et clairement, ce sera la pire partie du parcours. Même si la météo nous laisse tranquilles, elle est longue et technique. Clairement, je galère, et heureusement que mes comparses sont patients. On va terminer par une ascension vers l’aiguillette des Posettes ; longue, mais beaucoup plus roulante, et une descente hyper agréable vers le Tour. C’est une journée à 35km et 2500m de D+ qui se termine. Les sensations sont bien meilleures que la veille, il faut le reconnaître.
On finit cette journée avec 23,5km et 1600m de D+
Après une nuit un peu plus longue que celle de la veille, on repart du Tour pour la dernière partie de la reconnaissance du parcours. Après une dizaine de kilomètres plutôt agréable en sous-bois, on va attaquer la grosse partie qui consistera à grimper des Praz de Chamonix au Montenvers. 6km pour 1000m de D+… Mentalement et physiquement, c’est difficile, et je me demande à nouveau, non sans appréhension, ce que ça va donner dans les Pyrénées, comme si ce n’était pas normal… Le fait que le reste du groupe semble gambader à son aise n’aide clairement pas à garder confiance, mais bon, il faut rester focus et accepter que c’est normal. La dernière descente du Montenvers vers Chamonix Centre se fait bon gré mal gré, mais elle se fait. On finit cette journée avec 23,5km et 1600m de D+.
J’étais venu en me disant que ce serait difficile, je n’imaginais pas que ce serait à ce point. On verra si, à Luchon début juillet, ce sera un peu moins difficile. D’ici là, on va continuer à bosser et bien récupérer. Le groupe aura été néanmoins hyper agréable et les coachs hyper pros ; j’ai pu apprendre pas mal de choses, tester pas mal de nouveaux aliments, c’était cool.
Chamonix m’avait manqué, et je dois bien avouer que ça m’a fait un petit pincement au cœur de me dire que c’était la seule fois que j’y allais cette année, mais les Pyrénées sont aussi très belles !
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crédit photo : utrail