Mathieu Blanchard s’apprête à relever un défi extrême : la Yukon Arctic Ultra, une course de 640 km dans le Grand Nord canadien. Les conditions y sont redoutables, avec des températures atteignant -40 °C. Pour se préparer à ce défi titanesque, il s’entraîne de manière peu conventionnelle, tirant des pneus et s’exposant volontairement au froid. Cet entraînement atypique soulève des questions sur les méthodes utilisées par les élites et ce que les amateurs peuvent en apprendre.
Mathieu Blanchard
⌚ Fenix 8 🔥
🔥⚡montre GPS Garmin ❤️⚡
Comment Mathieu Blanchard s’entraîne-t-il ?
L’entraînement de Mathieu Blanchard dépasse la simple course à pied. Pour faire face aux conditions extrêmes de son prochain défi, il combine plusieurs disciplines et techniques. En montagne, il court dans la neige, parfois en tirant des pneus ou des traîneaux, afin de simuler les efforts qu’il devra fournir sur la Yukon Arctic Ultra. Ces charges lourdes ne visent pas seulement à développer la force physique, mais également à renforcer sa résilience mentale.
Son approche varie en fonction des objectifs. Lorsqu’il prépare des courses comme la Diagonale des Fous ou l’UTMB, il alterne entre course à pied, vélo, et même sauna pour s’acclimater aux fortes chaleurs. Pour les défis hivernaux, son entraînement inclut des stages en altitude, du ski de fond, et une exposition prolongée au froid mordant.
En quoi ses méthodes diffèrent-elles de celles des autres traileurs d’élite ?
Comparé à d’autres traileurs d’élite comme Kilian Jornet ou François D’Haene, Mathieu Blanchard adopte une approche plus visible et diversifiée. Là où certains préfèrent la discrétion, Blanchard partage largement ses méthodes sur les réseaux sociaux et mise sur des entraînements spectaculaires. Cette visibilité peut s’expliquer par son parcours unique, notamment sa participation à Koh Lanta, qui l’a propulsé sur le devant de la scène médiatique.
En termes de charge de travail, ses volumes d’entraînement restent comparables à ceux des autres champions : des semaines comptant parfois plus de 30 heures de sport, avec une répartition entre intensité, endurance et récupération. Cependant, il met un accent particulier sur la préparation mentale, intégrant des activités comme la plongée ou des sessions spécifiques pour gérer la pression.
Quels enseignements pour les traileurs amateurs ?
Même si les amateurs ne peuvent pas reproduire intégralement ce type d’entraînement, plusieurs leçons peuvent être tirées des méthodes de Mathieu Blanchard.
– Varier les disciplines : alterner entre course à pied, vélo et activités de renforcement peut éviter la monotonie et réduire le risque de blessures. Cela permet également de développer une polyvalence utile sur les terrains techniques.
– Se préparer en conditions réelles : pour des trails hivernaux, s’entraîner au froid ou en montagne est essentiel pour habituer le corps et l’esprit à l’environnement.
– Renforcer le mental : la résilience mentale est aussi importante que la condition physique. Intégrer des activités qui sortent de la zone de confort, comme le tir de charges ou l’exposition à des conditions extrêmes, peut faire la différence dans les moments critiques.
L’entraînement de Mathieu Blanchard est à la fois fascinant et inspirant, mais il soulève aussi des questions. Ces méthodes spectaculaires sont-elles uniquement destinées à optimiser ses performances, ou répondent-elles aussi à une stratégie de communication ? Entre les vidéos où il tire des pneus et les mises en scène sur les réseaux sociaux, difficile de ne pas se demander si ces images ne servent pas aussi à alimenter sa notoriété. Quoi qu’il en soit, il reste un modèle pour de nombreux traileurs, amateurs ou confirmés, qui cherchent à repousser leurs limites.
Lire aussi
- Mathieu Blanchard s’attaque à l’un des défis les plus extrêmes de l’ultra-trail, le Yukon Arctic Ultra 2025
- Mathieu Blanchard voit la douleur comme une preuve de vie
- DANGER DE MORT : Mathieu Blanchard a du signer une décharge avant son prochain trail
- Trail – Mathieu Blanchard va avoir très froid !
- Mathieu Blanchard va faire 640 km par – 40 degrés : rendez-vous le 11 février