abandons TDS
Vous allez faire la TDS et vous vous demandez comment finir, ou du moins comment mettre toutes les chances de votre côté pour finir.
En effet, en regardant les chiffres des abandon de la TDS, j’ai été un peu pris de vertiges. Et pour cause, 39% sur la TDS en 2022 et en 2023 !
abandons TDS
Plus d’un tiers, bord d’aile de merle ! Ce n’est pas très surprenant dans la mesure où l’on a coutume de dire que c’est la course la plus difficile de la semaine (plus souvent comparée au GRP ou à la Diagonale).
Alors si vous faites partie des futurs participants et que ce chiffre vous fait flipper, essayons de l’analyser et de voir ce qu’on peut faire pour mettre toutes nos chances de notre côté. On sait que si les élites abandonnent, c’est souvent pour ne pas faire fondre leur côte ITRA; a priori, ça ne nous concernera pas des masses.
Alors, à quoi devrons-nous faire attention ? En l’état actuel des choses, ce sont principalement quatre thématiques qui me trottent dans la tête. L’idée ne sera pas ici d’y répondre, mais de les identifier.
1 – Deux nuits blanches à gérer
L’organisation a eu l’idée plutôt intelligente de déplacer l’heure du départ, cela pour permettre à chacun de franchir le passeur de Pralognan de jour (quand on se souvient de ce qui s’est passé en 2021, on se dit que ça a du sens). Ainsi, au lieu de partir à 15h, on part à minuit, mais ça veut dire qu’on va devoir (en tout cas pour moi) gérer deux nuits blanches dans la montagne.
2 – La gestion de la chaleur dans le Beaufortain
La première journée dans le Beaufortain En parcourant un peu la littérature, j’ai pu m’apercevoir que le passage dans le Beaufortain avait été un peu une boucherie pour pas mal de coureurs, notamment en raison de la chaleur et d’un nombre peu élevé de ravitos. On se souvient que des gens vendaient des canettes de Coca à cinq euros (et après, on s’étonne que j’aie envie de cramer ce système capitaliste…).
3– Arriver en forme (physique et mentale)
C’est probablement la raison pour laquelle je me suis vautré au GRP il y a deux ans. A vouloir trop en faire, je suis arrivé sur la ligne de départ à moitié blessé et je n’ai pas réussi à trouver les ressources qui m’auraient permis de me remobiliser. Physiquement j’étais à la rue, et mentalement j’étais rincé. Sur la CCC, tout s’est passé à merveille l’an dernier, mais dans la mesure où la TDS se rapproche plus du GRP, il va clairement falloir être hyper prudent.
4– Bien gérer la journée qui précède et les nuits d’avant
Quand j’ai eu l’occasion de faire la Saintélyon en 2018, j’avais été obsédé par la gestion de la journée qui précédait le départ. Dormir ? Ne pas dormir ? VIvre normalement ? En faire le moins possible ? Entre le voyage, l’attente dans la halle TOny Garnier et le transport vers Saint Etienne, je n’avais pas dormi, mais je n’avais pas fait grand chose non plus. C’était passé, parce que la Saintélyon est plus dure moralement que physiquement. La TDS, c’est moins évident, et surtout, il y aura deux nuits à gérer. Comment organiser la dernière journée et les nuits qui précèdent ? ça sera un enjeu capital qu’il faudra planifier pour ne pas se stresser inutilement en dernière minute.
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