corrida vma
On le sait, la période de Noël est propice aux corridas ; des courtes distances un peu festives, qui vont souvent faire entre 8 et 10km et qui passeront parfois par des endroits un peu improbables.
corrida vma – Si beaucoup vont sur les corridas pour s’éclater, il est tout à fait possible de s’en servir comme d’un entraînement VMA ou seuil.
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Entrainement trail : corrida vma
Comment faire ? Deux possibilités s’offrent à vous pour cela ; le premier quart de la course, vous le faites en échauffement ; au milieu, vous faites le test des 6 minutes (rien à faire, quand on est en compétition, vous irez toujours vous dépouiller un peu plus), et la fin en mode récup (si le profil le permet et ne vous déprime pas). Vous pouvez aussi vous échauffer sur les deux premiers tiers de la course et tout envoyer sur la fin avec l’énergie du désespoir.
L’autre possibilité de s’échauffer avant (et on ne va pas badiner avec ça en cette période de l’année, et vous le faites au seuil). Réussir à tenir sur toute la distance à 80/85% de votre VMA sera de bon augure pour votre début de prépa, ça voudra dire que vous êtes plutôt en bon état.
Enfin, au-delà de l’entraînement pur, participer à une corrida en fin d’année, c’est aussi un moyen de recharger les batteries mentales avant d’attaquer les vrais blocs de préparation du printemps.
Même si vous êtes en mode VMA ou seuil, le cadre reste festif, souvent déguisé, parfois illuminé, et ça permet de maintenir la motivation en plein cœur de l’hiver, à une période où les journées sont courtes, les chemins boueux, et les grosses séances en extérieur pas toujours très tentantes. Ces petits 8 ou 10 km peuvent alors devenir des jalons utiles : non seulement ils vous donnent un indicateur concret de votre forme à l’instant T, mais ils vous sortent aussi d’une routine parfois trop monotone. C’est d’autant plus précieux pour les traileurs qui s’engagent sur des prépas longues, exigeantes, où les progrès ne sont pas toujours visibles semaine après semaine. La corrida, elle, offre un terrain connu, balisé, et surtout mesurable, où vous pouvez objectivement voir si vous gagnez en vitesse, en tenue d’allure, en explosivité, ou tout simplement en mental.
Et même si vous êtes largué, ce n’est pas grave. C’est justement ça l’intérêt. À ce stade de la saison, tout le monde rame un peu, vous n’êtes pas seul à avoir du mal à relancer, à râler contre le froid ou à sentir vos jambes molles. L’objectif n’est pas de briller, mais d’observer, de ressentir, de poser les bases. Et pour les amoureux de trail, c’est aussi l’occasion de sortir du bois, de goûter à un bitume rapide, de changer de surface, de rythme, et de cadence. Une bouffée d’oxygène, un petit électrochoc qui peut servir de point de départ pour retravailler ses fondamentaux.
Alors oui, faites-la à bloc, ou en contrôle, mais faites-la.
Analysez vos sensations, notez vos temps, regardez votre fréquence cardiaque, votre capacité à relancer, à encaisser l’allure, à récupérer… Faites-en un vrai test déguisé sous les guirlandes. Car ce sont souvent ces micro-événements sans enjeu apparent qui deviennent les repères clés d’une progression discrète mais réelle. Une corrida bien pensée peut valoir une grosse séance de piste. Et si elle vous laisse avec l’envie d’en refaire une autre pour faire mieux, alors vous avez tout gagné.
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