La Cryothérapie est-elle une panacée ?
Parmi les trucs un peu à la mode dans le monde du sport amateur, il y a la cryothérapie. Entre ce qui est vendu par les publicitaires, les effets attendus et les effets réels, il peut y avoir quelques disparités. Du moins, c’est ce que je croyais. Car pour la première fois de ma vie, j’ai fait une séance de cryothérapie le lendemain de mon dernier ultra. Et franchement, ça a eu des effets auxquels je ne m’attendais pas.
Après 33 heures à marcher, courir, agoniser, manger, boire et pleurer, je crois pouvoir dire que je n’étais pas totalement au top de ma forme. Et je manie l’euphémisme quand j’écris ça. Alors je me suis pourquoi pas essayer. J’y suis allé en me disant que de toute façon, j’avais tellement mal partout que ça ne pourrait pas être pire.
Alors je ne vais pas vous mentir, le froid un peu saisissant, voire légèrement piquant. Non je rigole, on caille comme on n’a jamais caillé. Imaginez vous jeter à poil dans un tas de neige en étant sobres, et ça vous donnera une idée. En plus, avec le nuage de fumée que vous prenez dans la tronche, vous ne savez plus où vous êtes, et vous pouvez avoir tendance à perdre un peu votre équilibre (comme quand vous êtes dans un jour blanc en ski et que vous ne savez plus si vous montez ou descendez). Ce sont assurément trois des plus longues minutes de votre vie.
Et pourtant, une fois sortie, c’est magique ! Plus de douleurs ! Plus de courbatures ! Et ça s’explique bien dans la mesure où la cryothérapie a pour effet de réduire considérablement les réactions inflammatoires, d’augmenter l’oxygénation du sang et l’élimination de l’acide lactique dans les muscles (tout cela accélérera la récupération).
Bref, la cryothérapie n’a rien d’un gadget, et je vous la conseille fortement.
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