Il court ivre pour ne pas avoir mal
Vincent est coureur de trail depuis pas mal d’années. Il s’est essayé à l’ultra et en a réussi quelques-uns. Le problème, c’est qu’à chaque fois qu’il court des distances supérieures à 60, voire 70km, Vincent a des temps faibles qui sont très difficiles à gérer pour lui. Dans ces moments, tout y passe. Il a le moral dans les chaussettes, voit la vie en noir, a envie de vomir, a faim sans arriver à manger, et il a mal partout. Mais genre un truc de dingue !
Vincent a alors trouvé la solution, un peu par hasard d’ailleurs. Il s’est rendu à la fin du mois de mai en Belgique afin de participer au Beer Lover’s Marathon, un marathon où les ravitaillements se font à la bière. Il a participé et a fini en un peu plus de cinq heures, avec deux grammes et demi dans le sang. Autant dire qu’il volait au-dessus de son corps quand il a franchi la ligne d’arrivée. Cela étant dit, force est de constater que le résultat était là ; il n’avait pas mal du tout !
Était-ce un coup de chance ? Il n’en était pas certain et a, pour cela, essayé de réitérer l’expérience sur le trail du champenois. C’était un 54km. Dès le 10ème km, et tous les 4km, il se mettait des petits shots ; tantôt de bière, tantôt de rouge, tantôt de blanc, tantôt de rosé et tantôt de la vodka (surtout sur la fin). Et pareil, il a fini sans la moindre douleur. Alors oui, il n’a pas fait le meilleur temps de sa carrière, mais il n’a jamais fini en aussi bon état.
Il va avoir l’occasion de courir le trail des passerelles du Monteynard et a déjà prévu de quoi boire un coup à partir du Sénépy, moment où ça peut commencer à devenir moins facile.
A ta santé, Vincent !
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