Le trail attire de plus en plus de passionnés qui, en quelques mois, passent du jogging du dimanche à des ultra-trail en un ou deux ans. Mais derrière cette montée en puissance rapide se cache un danger silencieux : les blessures articulaires à long terme. Et si le vrai défi n’était pas de finir un ultra, mais de pouvoir courir encore dans 20 ans ?
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L’euphorie des débuts en trail peut masquer les signaux d’alerte
Lorsqu’on découvre le trail, chaque sortie devient une aventure. La progression est rapide, motivante, et souvent accompagnée d’un besoin de se dépasser toujours plus loin, toujours plus longtemps. Certains passent ainsi de 5 à 50 kilomètres en un an, parfois même au-delà. Mais si le mental suit, le corps, lui, n’a pas toujours le temps de s’adapter.
Le système articulaire – genoux, hanches, chevilles – est soumis à des contraintes qu’il n’a pas encore l’expérience d’encaisser. Et même si les douleurs ne sont pas immédiates, les microtraumatismes s’accumulent.
Les vraies conséquences arrivent souvent… vingt ans plus tard
Ce que peu de traileurs débutants réalisent, c’est que ce type de surmenage articulaire ne se ressent pas forcément à 30 ans. C’est souvent à 50 ou 60 ans que les premières séquelles apparaissent : douleurs chroniques, arthrose précoce, prothèses, opérations. Ces pathologies sont fréquentes chez ceux qui ont enchaîné les longues distances sans base solide.
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas forcément les montagnes ou les terrains techniques qui posent problème, mais la charge cumulée, la répétition des chocs et l’absence de progressivité dans l’adaptation.
Un entraînement structuré vaut mieux qu’un enchaînement de courses
S’entraîner sérieusement ne signifie pas forcément courir plus, mais courir mieux. Inclure du renforcement musculaire, du repos, de la randonnée, et espacer les objectifs ambitieux permet au corps de se construire durablement.
L’idéal est d’allonger progressivement les distances, d’alterner les terrains, de travailler les descentes, et de laisser au corps le temps de créer de la mémoire articulaire et musculaire.
Dans le trail, le vrai exploit, c’est de durer
Il est facile de se laisser emporter par l’enthousiasme et de brûler les étapes. Mais dans une discipline aussi exigeante que le trail, l’essentiel n’est pas de boucler un ultra après deux ans… mais de continuer à courir sans douleur dans vingt. La patience est la meilleure alliée du traileur.
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Cet article n’a pas vocation à se substituer à un avis médical. Pour toute blessure ou doute sur votre condition physique, consultez un professionnel de santé.
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Image générée par IA.