stratégie trail court
Courir ou marcher lors d’un trail court : que faire dans les montées ?
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stratégie trail court
Lors des trails courts, une question revient souvent : faut-il marcher ou courir dans les montées ? Ce choix dépend de plusieurs facteurs, notamment le dénivelé, la pente, le niveau du coureur, et surtout la gestion de l’effort. Voici un éclairage sur les meilleures pratiques pour ne pas se brûler les ailes tout en optimisant sa performance.
L’importance de l’économie d’énergie
Comme l’a expliqué François D’Haene, figure emblématique de l’ultra-trail, il est utile de se poser cette question dès la première côte : « Si tu penses ne pas pouvoir courir cette montée en fin de course, alors marche-la dès le début. » Cette réflexion met en avant l’idée d’économie d’énergie, essentielle même sur des formats courts. Marcher dans les côtes raides permet de limiter l’effort cardio-vasculaire tout en économisant de l’énergie pour les relances.
Les avantages de la marche rapide
Un bon marcheur peut parfois être aussi rapide, voire plus, qu’un coureur s’épuisant à trottiner. En montée, une marche rapide et dynamique avec l’utilisation des bras (ou de bâtons si autorisés) permet de maintenir un bon rythme sans exploser physiquement. De nombreux participants aux trails courts adoptent cette stratégie, notamment sur des pentes supérieures à 15-20 %.
Adapter sa stratégie au parcours et à son niveau
Pour les montées courtes et peu raides, certains coureurs choisissent de trottiner, surtout s’ils ont une bonne endurance. En revanche, dès que la pente s’accentue ou que la montée s’éternise, marcher devient souvent la solution la plus rentable. Pour les coureurs moins expérimentés, alterner marche rapide et course légère est souvent une stratégie gagnante.
Relancer dès le sommet
Que l’on ait choisi de marcher ou de courir, l’essentiel est de ne pas perdre de temps une fois la montée franchie. Relancer dès que le terrain le permet est crucial pour maintenir un bon rythme global. Ceux qui peinent à reprendre leur course après une montée risquent de perdre davantage de temps que s’ils avaient marché tout en s’économisant.
Le plaisir avant tout
Enfin, il est essentiel de rappeler que le trail, même en format court, est avant tout une expérience personnelle. Marcher ou courir doit être un choix adapté à son ressenti, à son niveau, et au plaisir que l’on prend à être sur les sentiers. Comme le disent certains traileurs : « Cours quand tu peux, marche quand tu dois, et profite tout le temps ! »
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