TOP 4 des erreurs à ne pas commettre en trail.
Aujourd’hui, j’aimerais évoquer ces erreurs qui contribuent à nous faire grandir. Ces erreurs dites de jeunesses que l’on a honte d’avoir faites, mais dont on est bien content de connaître les tenants et les aboutissants. Il y en a bien sûr pléthore, mais je reviendrai sur quatre que j’ai faites, quatre sur lesquelles honteux, mais confus, je jurai un peu tard, qu’on ne m’y prendrait plus.
Ces erreurs qui nous font grandir en trail…
Trail-running : erreur 1
La première est le fameux départ trop rapide et le fait de courir en montée. On l’a probablement tous faite, et on se sent cons de l’avoir faite. Et il faut bien reconnaître que quand on voit des plus jeunes la faire et qu’on les retrouve plus tard en mauvais état, on se dit que c’est le métier qui rentre.
Trail-running : erreur 2
Une autre qu’il m’arrive encore de faire, c’est de ne pas s’entraîner totalement aux allures du jour J. Par exemple, quand je m’entraîne, une sortie longue excédera rarement 2h30. Aussi, ça passe vite et dans la mesure du possible, j’aime autant accumuler un maximum de kilomètres. En revanche, sur du trail, je suis plutôt du style « qui veut voyager loin ménage sa monture ». Alors, quand en trail je cours moins vite, je marche dans les montées et je fais gaffe dans les descentes, quand je m’entraîne, j’essaie de courir dans les montées pour travailler ma relance, je trace dans les descentes (parce que je les connais) et j’essaie de courir à allure semi dès que je suis sur du plat. Après, il y a sûrement du bon à aller un peu plus vite à l’entraînement, mais il ne faut pas oublier de répéter l’allure de course.
Trail-running : erreur 3
Une erreur que l’on a pu faire mais qu’il est difficile de ne pas commettre, c’est le manque de préparation de la course en elle- même, tant du point de vue de la course (troisième erreur) que du point de vue du matériel (quatrième erreur).
Qu’est-ce que j’entends par mal préparer sa course ? Ce serait se limiter à la distance que l’on va faire et ne pas regarder le dénivelé. C’est aussi (et surtout) ne pas faire de plan de course selon le profil et les ravitaillements. Et pour cause, on n’appréhendera pas un trail de la même manière selon qu’il a la majorité de son dénivelé au début, en milieu ou en fin de course. Prenons l’exemple de l’écotrail de Paris, la version 50km. Il fait plus ou moins 1110m de D+. Je me suis dit que c’était peu, mais j’avais pas spécialement fait attention au fait que les dix premiers km et les dix derniers étaient quasiment plats. Et que la majorité du dénivelé était alors sur une trentaine de bornes. C’est donc quelque chose à prendre en considération quand on élabore sa stratégie de course.
Trail-running : erreur 4
Enfin, la dernière erreur concerne notre matériel ; en effet, on peut avoir tendance à trop remplir ou son sac (ou pas assez), à ne pas suffisamment anticiper la météo, à prendre trop de matériel ou à négliger la question des ravitaillements. Car admettons que l’on part pour 80km ; on ne remplira pas son sac de la même manière s’il y a trois ou huit ravitaillements. Si le premier ravito arrive après dix kilomètres, inutile de remplir son sac de victuailles avant le départ. Par contre, si le premier arrive après 28km, là c’est autre chose. Idem pour les bâtons, que beaucoup de coureurs prennent plus selon la distance à faire que selon le dénivelé qui va se présenter à nous. Enfin, il y a la question de la météo que l’on néglige ; soit avant un trail en montagne en plein été (où on se dira qu’il fera pas froid) ou au contraire, un trail qui prendra une journée automnale alors qu’il y fera bon.
C’est quelque chose qui m’est arrivé encore l’an dernier ; j’avais un trail d’une soixantaine de km à la mi-octobre ; les organisateurs avaient prévu qu’il ferait beau, mais j’ai préféré jouer la prudence et m’habiller de manière automnale en prenant juste un tshirt plus léger au cas où. Eh bien, quand à midi, il faisait plus de 25 degrés en plein cagnard et que j’avais encore mes habits d’automne, je me suis senti bien stupide…
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