Est-ce qu’on aime vraiment râler ?
Il y a quelques jours de cela, à l’occasion d’une boutade, nous disions que les traileurs étaient un peuple qui aimait râler. Comme s’il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas.
Avant même le départ, si le parking est un peu loin de la zone de départ, on râle car on a peur de se fatiguer.
Dans le sas on va râler car on a froid, car c’est très long.
Quand on sera en course, aux ravitos, on va râler parce qu’il y a plein de choses, sauf ce dont on avait exactement envie.
Quand il fera plat, on se plaindra parce qu’on est pas venus pour ça.
Quand ça va grimper, on va râler parce qu’on va avoir mal partout et parce que bordel, ça n’arrête jamais, on n’en voit pas le bout !
Quand on va devoir descendre ce qu’on a monté, on va râler parce qu’on va avoir mal aux genoux, qu’on aura peur de se casser la figure, parce qu’on va se défoncer les orteils, et j’en passe.
Et finalement, malgré tout ça, quand on va franchir la ligne d’arrivée, après s’être dits deux minutes « plus jamais ça », on attendra qu’une seule chose, ce sera de pouvoir recommencer.
En plus de râler, on est contradictoires et masos. Et c’est cool !
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