Luc Atgé, un malade du cancer pas comme les autres
En 2022, Luc Atgé apprend son cancer et ça semble alors plutôt “grave” : il souffre d’un carcinome rénal à cellules claires de haut grade et un d’un adénocarcinome colorectal.
Suite à cela, il subit tout un tas de traitements invasifs : eux laparotomies, une stomie, et une laminectomie au niveau de la vertèbre L2, en plus de séances de radiothérapie. Il a aussi une immunothérapie couplée au Cabométix, prévue pour une durée de deux ans.
Alors qu’il est en rémission, Luc a commence une rééducation progressive. Il se fait accompagner par l’entraîneur professionnel Steven Galibert. Les premiers mois furent difficiles : il luttait pour nager 25 mètres ou courir 3 kilomètres, éprouvant douleurs et fatigue, accentuées par des effets secondaires du traitement, tels que des crampes et des neuropathies mains-pieds…. mais le résultat au final… waou !
Un esprit combatif face à la maladie
Malgré ses difficultés, Luc n’a pas renoncé à sa passion pour le sport. Il a même fondé une équipe dans le Tarn, « l’Équipe du crabe », composée de personnes touchées par le cancer, pour montrer que la maladie ne doit pas limiter les rêves. Ensemble, ils relèvent des défis sportifs, illustrant leur détermination à surmonter leurs épreuves.
Un Ironman malgré les obstacles physiques
Luc a suivi un entraînement intensif de six jours par semaine, passant de 25 m à 3 km en natation, de 3 km à 25 km en course à pied, et de 40 km à 120 km en vélo. Lors de l’Ironman, chaque épreuve s’est avérée un véritable défi physique et mental. Il est sorti de l’eau exténué après deux heures, a dû affronter des moments de découragement lors du parcours vélo, mais n’a jamais abandonné. Soutenu par ses proches, il s’est dépassé pour montrer qu’un corps malade pouvait encore accomplir de grands exploits.
Ce triomphe symbolise pour Luc l’idée que « tout est possible » : il a franchi la ligne d’arrivée après 15 heures et 43 minutes d’effort, devenant officiellement un « Ironman ». Cette course est pour lui une renaissance, une preuve que, même face à la maladie, le corps humain peut puiser dans des ressources insoupçonnées pour réaliser l’impossible.
Luc conclut avec un message fort à destination de tous les malades : « La médecine n’est pas une science exacte… et le corps humain peut surprendre ! » Cet Ironman est pour lui la preuve qu’il reste toujours de l’espoir, même dans les situations les plus sombres. Avec détermination et courage, il invite chacun à croire en ses capacités et à repousser les limites, quel que soit le défi à affronter.