Comme on va traiter de l’endurance fondamentale, on va commencer par se dire les choses. C’est chiant. On a l’impression de se traîner, qu’on ne sert à rien et qu’on ne progresse pas. Et quand on entend que c’est essentiel dans notre entraînement (selon les objectifs préparés, 60% à 70% du volume kilométrique à l’entraînement se fait en endurance fondamentale) c’est tout à fait à dessein. Pourquoi ? parce que ça peut sembler paradoxal, mais c’est courir lentement qui fera progresser à long terme, voire à moyen terme.
Pourquoi ? Parce que l’endurance fondamentale va augmenter votre débit cardiaque (et donc muscler votre cœur), diminuer votre FC au repos, augmenter l’oxygénation des muscles et optimiser votre récupération. D’un point de vue consommation corporelle, quand on court lentement, l’organisme va se nourrir des lipides alors que pour de la course rapide, ce sont les glucides qui vont faire le job.
Quelle est la bonne allure pour votre endurance fondamentale ?
– Si vous vous basez sur votre fréquence cardiaque maximale, on ne dépassera pas 70% de celle-ci.
– Et si vous vous basez sur votre VMA, vous sera à 60/65% de celle-ci. On peut aussi se fier aux sensations (même si, à titre personnel, je n’ai aucune confiance dans mes sensations), et se dire que l’endurance fondamentale consiste à courir en pouvant tenir une conversation normale avec une personne.
A quel moment on y fait appel ? Pour s’échauffer, pour récupérer, pour les footings (ceux qu’on peut remplacer par du vélo ou de la natation), et durant les sorties longues. En trail, quand on fera de la rando-course, la partie où on court ne se fera pas à plus qu’en endurance fondamentale.
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