Comment faire ses besoins sur un trail ?
C’est une question qui taraude bien des coureuses et des coureurs à partir du moment où les distances vont commencer à s’allonger. Quid des besoins naturels à effectuer ? Alors pour les hommes, 50% des problématiques peuvent se résoudre assez rapidement. Pour les femmes, c’est un peu plus compliqué que ça.
Déjà, en premier lieu, si vous n’avez jamais dû éprouver l’expérience, n’oubliez jamais de partir sur un ultra avec des mouchoirs avec vous. Et biodégradables, tant qu’à faire…
L’avantage d’être sur un ultra, c’est qu’à a priori, on a des chances d’être souvent seul, et donc assez tranquille. Si on est en montagne, en faisant un peu attention, on peut aller derrière un rocher et faire ses petites affaires. En forêt, idem, il y a des arbres assez imposants pour, en s’éloignant un peu, être assez tranquille. Des bosquets et/ou des haies feront l’affaire.
Sur un trail, ne vous retenez pas !
Sur du court, il est toujours possible de se dire qu’on va attendre la fin et qu’on ira se purifier après l’épreuve. On ne palliera donc qu’à l’urgence et aux maux de ventre qui empêchent d’avancer ou de performer. En revanche, si on part plus de cinq heures et qu’on a l’impression de n’avoir qu’une petite envie non-urgente, il vaut mieux éviter de se retenir. Et pour cause, c’est dangereux.
On ne va pas refaire ici un cours de biologie, mais à partir du moment où on a besoin d’aller faire un petit pissou ou de déposer quelqu’un à la piscine, c’est que notre corps a besoin d’expulser de la matière qui est dangereuse pour lui. Et se retenir peut avoir deux conséquences :
1) A court terme, irriter les parois rectales.
2) A long terme (à savoir se retenir trop longtemps), on peut se retrouver tantôt avec une irritation des muqueuses jusqu’à des saignements des vaisseaux capillaires internes. Car pour rappel, les selles sont juste un énorme concentré d’agents pathogènes.
Sur un trail, ne prenez pas d’immodium
Alors, pour remédier à ça, certains peuvent être tentés de se prendre un Immodium avant de commencer leur course. Pour reprendre les paroles de Fatal Bazooka dans « Parle à ma main », c’est ce qu’on appelle une FBI, à savoir une Fausse Bonne Idée. Ça va juste vous constiper, vous donner l’impression que ça va. Mais à terme (voire à court terme), c’est le genre de stratégie qui peut se retourner contre vous.
Avant un trail, vous pouvez limiter le risque de cacatastrophe
Alors, il y a quand même des possibilités pour limiter les risques d’explosion. Il y en a surtout une, à savoir avoir une hygiène de vie irréprochable au moins cinq jours avant la course. En général on dit trois, mais un excès de prudence ne nuira jamais. On évite le gras, l’alcool, les sauces et les aliments auxquels on n’est pas habitués.
Egalement, pendant les épreuves, on évite les aliments jamais testés au préalable.
Et avec ça, ça devrait aller !
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