Qu’on prenne le départ d’une course nature, d’un trail ou d’un ultra, on a tous des petites lubies.
en trail – Ce qui est assez drôle, c’est que quand on discute un peu, on se rend compte qu’on en a énormément en commun, mais on en a honte… Qu’est-ce qu’on est nombreux à faire, mais qu’on n’assume pas ?
en trail…
1- Refaire ses lacets 246 fois avant le départ
Quand vous partez de chez vous ou que vous sortez de votre voiture, a priori, vous avez déjà vos chaussures de course aux pieds. Les lacets sont faits. Sauf que pour des raisons difficiles à saisir, entre le moment où vous allez récupérer votre dossard, où vous irez faire pipi, où vous vous mettre dans le sas de départ, et où vous serez lancé, vous allez les refaire 246 fois. Pourquoi ? Franchement, je sais pas. Pour s’entraîner ? Parce que les boucles sont trop grandes et ne plaisent pas ?
2- Juger les autres sur leurs apparences
Oui, c’est mal, oui c’est pas bien, oui, tout ce que vous voulez. Mais avouez-le, on regarde tous de travers, on compare, on juge… Des fois pour se rassurer (genre « tiens, celui là a l’air encore plus à la masse que moi, ça va je finirai pas dernier), des fois pour s’interroger (genre « tiens, mais qu’est-ce qu’il fout là, celui là »), voire pour tirer des conclusions hâtives (genre « purée, le mec est tout en Salomon pour un 10km, quel blaireau », ou encore « bordel, le mec a juste une ceinture pour un ultra, il va dégommer tout le monde »)…
3- Insulter ceux qui nous doublent et prier pour qu’ils se crament
C’est quelque chose à quoi on assiste assez souvent dans les premiers tiers de course ; avant les premiers ravitos, on est plutôt en mode échauffement, test des sensations et conversation maximale de notre énergie. On aura toujours cependant des petits malins qui, sûrs d’eux, mal préparés, sans aucune stratégie de course (ou un savant mélange de tout), qui vont partir comme des psychopathes, à fond les ballons. Bon, on n’est pas assez vicieux pour leur faire un croche pied, mais on aura cependant tendance à les insulter, à les moquer un peu, et surtout, à espérer qu’ils se crameront.
4- Prendre un malin plaisir quand on les dépasse et qu’ils sont dans le dur
Trois fois sur quatre, ces mêmes petits malins vont finir par se cramer et exploser complètement au premier temps faible. Et là, ne mentez pas, quand on les double, on aura tendance à les prendre un peu de haut, et c’est marrant.
5- Faire des associations alimentaires absolument improbables aux ravitos
Quand on est un peu au bout de sa vie, quand on a mal au ventre, qu’on est épuisé et qu’on arrive au ravito, je ne sais pas pourquoi, mais on commence à faire des associations bizarres, mais bizarres… Des mélanges qu’on ne ferait jamais et là, on sait pas pourquoi, on se dit que de toute façon, ça finira comme ça dans notre estomac… Une fois, j’ai fait un sandwich avec des tucs à la place du pain, et entre les biscuits, du chocolat et des abricots secs (et j’ai trempé le tout dans du coca) ; c’était délicieux. Sauf que en état normal, jamais je ferais ça.
6- Percer ses ampoules et faire tomber ses ongles
Et quand on a fini… Alors ça, c’est un des moments que je préfère ; on a la fierté d’avoir terminé, on est un peu sur notre petit nuage, et on n’a pas encore les douleurs d’après-course. Et quand on enlève nos chaussettes, en général, c’est la boucherie. Entre les cloques, les ampoules, les ongles ensenglantés… Et quel kif de faire exploser ses ampoules !!!
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