Kilian Jornet vient de dénoncer, avec raison les récents propos politiques tenus par Gian Franco-Kasper, le président de la Fédération internationale de ski…. nous vous invitons à les découvrir et à vous faire votre idée !
Pour le président de la Fédération internationale de ski le réchauffement climatique n’existe pas
Quand le sportif se mêle de politique ça peut être détonnant, voire explosif ou des fois nauséabond. On en a eu la preuve récemment avec une interview parue dans un journal allemand du président de la Fédération internationale de ski, Gian Franco-Kasper. Ce dernier fait part de certaines de ses opinions juste avant les championnats du monde de ski alpin en parlant de changement climatique, des migrants et de tout le travail entrepris avec des pays où la démocratie n’est pas franchement bien installée. Notre ami président de la puissante fédération de ski international n’y va pas par quatre chemins et tient des propos quelque peu surprenants. Concernant les soi disant changements climatiques, il rappelle les vieilles rhétoriques que partagent entre autres le président des états Unis Donald Trump. Il désigne le temps qu’il fait par la fenêtre pour « réfuter » le changement climatique, il continue en disant « Il n’y a pas de preuve pour cela. Nous avons de la neige, même en grande partie ». Il aime à rappeler que quand il était aux jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang, il faisait moins 35 degrés C. Ils se moquent ainsi de tous ces scientifiques avec leurs recherches et leurs longues et ennuyeuses études. Il finit en disant : « seules les anecdotes et expériences personnelles sont valables pour juger du changement climatique, ou du non changement climatique ». On l’aura compris, lui pense carrément qu’il n’en est rien du changement climatique, ce sont des foutaises.
Le président de la Fédération internationale de ski s’en prend aux migrants
Les frasques de ce cher président ne s’arrêtent pas là, il parle ensuite des migrants, racontant que ces derniers n’ont rien à voir avec le ski et ne risquent pas de faire des camps de ski.
Il parle des aides financières accordées aux migrants, disant qu’ainsi ils ruinent tout en ne disposant aucunement de l’argent pour tout acheter, comme le peuvent ceux de la génération des baby boomers ( ceux nés après la guerre ). Ils, les migrants, n’apporteront rien aux nations déjà riches et créeront plus des frustrations et de cela émergera des révoltes.
Le président de la Fédération internationale de ski prône la dictature
Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises, notre ami Gian Franco-Kaspar dit aussi qu’il est plus facile de travailler avec des pays où les dictateurs règnent.
Au final c’est une bonne chose puisque presque tous les pays ou villes qui ont permis à leurs citoyens de se prononcer sur le fait d’organiser ou non les Jeux olympiques ont rejeté les Jeux. Il a également affirmé de manière douteuse qu’organiser des Jeux olympiques pouvait potentiellement commencer à démocratiser un pays et conduire à une amélioration des droits civils. C’est ce qu’on disait pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008 et, bien entendu, ça n’a rien changé du tout ensuite pour la Chine.
Bien sûr Giano Franco-Kasper réfute ces arguments et ose même émettre l’idée qu’ils ont contribué à l’ouverture de la Corée du Nord avec l’équipe Coréenne unifiée de Pyeongchang.
Bref beaucoup d’inepties, de bêtises. S’il vous plaît que chacun reste à sa place et comme on dit les vaches seront bien gardées.
