courir quand il fait chaud
Avec +40°C sur les sentiers, tous les traileurs ne sont pas égaux. Certains halètent, d’autres déroulent leur foulée comme si de rien n’était. À quoi cela tient ? Morphologie, origine géographique, type de poils… pardon, de poils de jambes, et instinct naturel d’hydratation. Petit tour d’horizon des spécimens les mieux adaptés à courir dans un four.
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courir quand il fait chaud
1. Le traileur du Sud-Est (espèce : pagnottus provençalis)
Originaire des Calanques ou du Lubéron, il est habitué à courir entre 11h et 14h parce que « c’est là que t’es sûr d’être peinard ». Doté d’un short qui fait aussi office de parapluie thermique, il ne transpire pas, il brumise. On dit qu’il peut survivre trois jours avec une flasque d’eau de Ricard dilué.
« Franchement à moins de 35°C, j’ai froid moi. »
2. Le minimaliste nu-pied (huarachis sapiens)
Avec ses sandales de 48 grammes et son torse luisant, il dit qu’il « court comme ses ancêtres dans le désert de Sonora ». En réalité, il vit dans le Tarn mais a lu Born to Run cinq fois. Il évacue la chaleur par son chakras plantaire.
« C’est pas la chaleur le problème, c’est la société. »
3. Le vétéran du Marathon des Sables (dromadrunner dakarensis)
Il se nourrit exclusivement de gels fondus et de dattes déshydratées. Il a appris à économiser son énergie au point de pouvoir courir en plein cagnard à 7 km/h, sans boire, sans cligner des yeux. Il a un buff trempé en guise de climatisation naturelle.
« C’est sec ? Parfait. »
4. Le jeune écolo hydrosensible (greenulus sprinterus)
Son secret ? Il a une paille filtrante dans chaque poche. Il boit l’eau des flaques, connaît l’indice UV du moindre ruisseau et porte une casquette à panneaux solaires. Quand il fait chaud, il ralentit et plante un arbre.
« On ne court pas contre la nature, on court avec elle, sauf si elle crame. »
5. Le traileur piscinier (aquatrailus chlorinatus)
Il s’entraîne exclusivement en courant autour de sa piscine hors-sol. Le jour de la course, il ne part jamais sans ses deux bidons de 750 ml, une bombe d’eau thermale et une serviette microfibre. Il rêve qu’un jour, toutes les bases de vie soient des jacuzzis.
« J’ai testé mon sac en sauna pour voir s’il résistait. »
Bonus : Le Traileur Poilu au Pelage Dense (poilus castagneur)
Il part à 14h, torse nu, poils luisants, lunettes de soleil vissées sur le nez. Il pense que le soleil est un adversaire à battre à l’intimidation. Il bronze plus vite qu’il ne sue.
« Plus t’es poilu, plus t’es isolé. »
En résumé
Le traileur qui supporte le mieux la chaleur est :
- né en Provence
- boit de l’eau chaude par conviction
- porte un short fendu et une casquette sans visière
- s’hydrate à l’ombre… d’un cactus.
Mais peu importe votre race : à 38 degrés sur un trail, c’est votre cerveau qui fondra le premier.
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