Dans l’agenda des trails de ce week-end, vous aurez noté que va se courir le marathon des sables… Notre site existant depuis plus de 10 ans, voilà, me suis dit “qu’est ce que je viens bien pouvoir écrire de nouveau sur le marathon des sables” ? Il fait chaud, très chaud, ils courent, dorment sous la tente, se tapent du sable partout… passionnant ! Sauf que grâce à vous, mes amis les traileurs, on ne s’ennuie pas… vous arrivez toujours à faire l’actualité sportive ! Un guss a décide de courir les 250 km du marathon des sables… pieds nus !
L’histoire de Loury
Celui qui se fait appeler Loury est originaire de Biarritz. Il a quitté l’école à l’âge de 15 ans et a été, et jusqu’à ses 25 ans, il lui était interdit de quitter le territoire (délinquance).
Dès qu’il a eu le droit de voyager, il s’est rendu aux Etats-Unis où il a traversé le pays pieds nus. Après s’être perdu, il s’est d’ailleurs fait piquer par un scorpion.
Sa vie d’explorateur, Loury la doit sans aucun doute à son enfance difficile : « Ma relation très dure avec mon père m’a emmené un peu vers la délinquance. La première fois que je suis parti en expédition, bien sûr c’était une sorte de revanche. » Car Le Biarrot n’est pas sorti de France avant ses 25 ans, il y a tout juste 10 ans. Et d’emblée, il s’est radicalisé dans sa manière d’aborder le voyage : « Je n’ai pas vraiment voyagé de manière traditionnelle, ni même en mode backpacker. J’ai tout de suite plongé dans l’aventure, la débrouillardise, la brutalité, la survie. »
Lors d’une autre expédition il s’est retrouvé en état de mort clinique. A ce sujet il a déclaré
La chose la plus extrême qui me soit arrivée, c’est une mort médicale : j’ai été ranimé, j’ai de la chance d’en être revenu. Ça fait partie du métier… »
Ca sera la toute première fois qu’un athlète tentera de faire le marathon des sables pieds nus… il s’agit tout de même de 250 km dans le Sahara marocain sur sept jours. Ca va commencer ce dimanche et on va suivre de près ce super fada !
Pour s’entrainer, il a couru 50 à 60 km par semaine pieds nus sur le sable et le bitume.
Comment il fait ?
Il est atteint d’analgésie congénitale. C’est le fait de ne pas ressentir la douleur de manière normale. Alors évidemment, on peut se dire « banco », « trop bien » : continuer d’avancer avec des ampoules c’est top ! Mais la contrepartie est risquée : en ayant une perception erronée de la douleur, on met son corps en danger (infections, hémorragies…).
SON BUT ? A quoi ça sert ? Il veut voir jusqu’où son corps peut aller, repousser ses limites encore et toujours.
Lire aussi
- Courir nu, est-ce bon pour la santé ?(S’ouvre dans un nouvel onglet)
- Les 3 clés de la préparation mentale pour le marathon des sables(S’ouvre dans un nouvel onglet)
- Comment préparer un trail dans le sable(S’ouvre dans un nouvel onglet)
- Incompréhension : marathon des sables annulé, diagonale des fous maintenue pour le moment(S’ouvre dans un nouvel onglet)
- L’entrainement pour le marathon des sables(S’ouvre dans un nouvel onglet)
- marathon des sables pieds nus