Ce vendredi, la sixième édition de la Chartreuse Terminorum débutera sous des conditions météorologiques particulièrement défavorables. Les prévisions annoncent plus de 50 mm de précipitations en 24 heures, avec des orages et des pluies persistantes jusqu’à samedi midi. Ces conditions posent des questions sur la sécurité des coureurs, surtout après les récents incidents survenus dans d’autres courses d’ultra-trail et au Haut-Griffe.
Benoît Laval, l’un des organisateurs de la Chartreuse Terminorum, assure que la sécurité des participants est une priorité.
Tous les coureurs de la Chartreuse Terminorum sont géolocalisables à tout moment, permettant une intervention rapide en cas de problème.
Cela signifie que les organisateurs envisagent la possibilité de problèmes sérieux sur le parcours, ce qui est préoccupant. Bien que ce système de géolocalisation soit rassurant, il reflète la conscience des organisateurs des risques inhérents à une telle course, surtout dans des conditions météorologiques défavorables.
La Chartreuse Terminorum est renommée pour être « la course la plus dure du monde », mais cette réputation ne signifie pas qu’elle est la plus dangereuse. Les véritables défis résident dans la distance, le dénivelé, l’orientation et le manque de ravitaillement. Selon les organisateurs, ces éléments font partie intégrante de l’expérience sans ajouter de danger superflu au parcours lui-même.
Les organisateurs n’envisagent pas de modifier le parcours de la Chartreuse Terminorum pour atténuer la difficulté, même face à des conditions météorologiques défavorables.
Benoît Laval précise que le parcours reste inchangé dans son esprit et son exigence. « On a rendu les choses un peu plus compliquées », ajoute-t-il, en référence à l’édition 2024. Cette approche pourrait cependant susciter des inquiétudes, notamment chez les coureurs et leurs familles.
Bien que la Chartreuse Terminorum ne soit probablement pas une « boucherie » en termes de sécurité des coureurs, les conditions météorologiques vont rendre cette édition encore plus exigeante. La prudence et la résilience seront indispensables pour surmonter les défis de cette course extrême. Si les organisateurs semblent confiants dans leurs mesures de sécurité, le risque accru par les intempéries pourrait amener à reconsidérer la gestion des conditions extrêmes pour de futures éditions.
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crédit photo : utrail
