Les ultra-trails, épreuves d’endurance extrême, suscitent de plus en plus d’interrogations quant à leurs impacts sur la santé physique et mentale des participants. Alors que l’effort prolongé et l’accumulation de fatigue sont évidents, que révèle la science sur les effets à long terme de ces défis hors norme ?
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santé ultra-trail, les effets sur le corps : une endurance poussée aux limites
Contrairement à des épreuves comme les marathons, où la performance est intense mais limitée dans le temps, les ultra-trails imposent aux coureurs des heures, voire des jours d’effort ininterrompu. Cette épreuve impose au corps une régulation constante de la fréquence cardiaque et du taux de lactate, signes de l’effort et de l’adaptation musculaire. Pourtant, une étude récente montre que les niveaux de lactate et la fréquence cardiaque peuvent rester étonnamment stables lors de courses prolongées. Ainsi, la capacité à gérer la fatigue, plutôt que la puissance physique brute, serait cruciale pour tenir sur ces distances.
Les défis mentaux : la résistance à l’épuisement
Sur des courses ultra-longues, les coureurs affrontent des nuits sans sommeil, des douleurs physiques et une fatigue mentale accrue. Mais au-delà de cette fatigue, la science observe que l’effort perçu par le coureur joue un rôle majeur. En ultra-trail, le cerveau doit intégrer de multiples signaux (fatigue musculaire, manque de sommeil, conditions extérieures) pour maintenir l’effort. Ce ressenti croissant de difficulté, ou « effort subjectif », détermine souvent le point de rupture. En d’autres termes, c’est souvent l’impression de ne plus pouvoir continuer, bien plus que la douleur, qui mène les athlètes à l’abandon.
Résilience et résistance à la fatigue : une clé pour le succès
Pour les ultra-traileurs de haut niveau, la capacité à maintenir un rythme stable malgré la fatigue pourrait bien être la clé de la réussite. Des recherches montrent que les champions conservent une certaine constance dans le ratio entre leur fréquence cardiaque et leur vitesse, même après plusieurs jours de course. Ce « quatrième pilier de l’endurance », connu sous le nom de résistance à la fatigue, pourrait bien expliquer pourquoi certains coureurs parviennent à surmonter les effets de la fatigue mieux que d’autres.
Si les ultra-trails représentent un défi extrême pour le corps, ils ne sont pas nécessairement plus dangereux qu’une épreuve plus courte, du moment que les athlètes respectent leurs limites et s’entraînent correctement. Les effets sur la santé mentale et physique varient d’un coureur à l’autre. Pour les adeptes, cette discipline reste une manière unique de tester leurs limites, mêlant résilience physique et force mentale dans une quête de dépassement de soi.
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crédit photo : utrail