Les pieds, notre moteur…
La question que l’on soit amateur ou professionnel se pose, c’est même un des premiers sujets de conversation.
– Et les pieds, qu’est ce que tu fais toi ?
pieds trail Lorsque j’ai commencé à courir je dois avouer que mes premiers doutes venaient majoritairement de ma chaussure. Est ce la bonne ? Combien de kilomètres vais je faire avec ?
pieds trail…
Mes pieds, bien que pièce fondamentale de ma pratique, ne me posaient guère de soucis, j’ai eu la chance en tant que vendeur et formateur de toujours trouver le matériel adéquat à ma pratique. Jusqu’au jour où sur un coup du sort, sur un jeu concours, je me retrouve à participer à mon second trail, l’UTCAM en 2016. La réflexion et le souci du détail deviennent l’ordre numéro 1. N’étant pas prêt physiquement, seuls les soins apportés à ma monture me permettront d’aller au bout. S’en suit alors pour une durée de 6 semaines avant la course, une étude sur la façon d’entretenir ceux qui nous permettent de nous déplacer quotidiennement. Comment combattre en amont les effets de l’humidité en course ? Comment combattre les “cornes” ? Et le traitement des ongles ? Quelle crème et pour quel usage ?
Les réponses à toutes ces questions viendront après une nouvelle année d’expérience sur le long.
Nous devons fournir un travail d’entretien quotidien afin de prévenir et non pas de guérir. Auquel cas, bien sûr, il serait déjà trop tard. En revanche, cette prévention, qu’elle soit faite par votre seul jugement, votre matériel médical ou celui d’un professionnel, doit toujours être accompagnée du matériel, et du bon.
Nous n’arriverons pas à notre fin si après avoir apporté tant de soins à nos pieds, nous décidons de partir sur cette course avec ce dossard tant attendu par le biais d’un long tirage au sort ou même cet ULTRA avec cette fameuse chaussure fétiche au mesh légèrement déchiré à l’entame du médio-pied. Le mauvais caillou ou le mauvais appui nous rappèlera que rien est acquis et que les tous petits détails qui nous permettent d’arriver à 100% le jour J sont importants. 5% pour la crème, pour le massage, pour l’ongle, pour l’ampoule d’avant veille, cette vieille corne, ce talon mal soigné, cette paire de chaussette usée… Au final, ces pieds ne seront pas prêts, ils seront à 50% de leur potentiel. 50% sur une course c’est une chance sur 2, et dans le fond si nous tombons, on ne se relèvera pas à chaque fois, on ne se nomme pas Killian hein 😉
L’essentiel se résumera… comme pendant ces longues heures de courses. Tu es différent et dois apporter le soin qui te correspond. C’est ton corps et ta propre expérience.
Jeremy Gandelin
Jeremy est un décathlonien et triathlète ayant décidé de vivre de sa passion
ambassadeur Aptonia
article publié pour la premiere fois en 2018
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crédit photo : utrail
