vitesse après 50 ans
Une question qui se pose assez régulièrement est de savoir si, passée la cinquantaine, il est possible de gagner encore un peu en vitesse. En soi, c’est assez normal ; d’une part parce que pas mal de personnes se mettent à courir sur le tard, d’autre part parce que les coureurs de longue date peuvent avoir du mal à accepter qu’ils vieillissent et que, par conséquent, ils courent moins vite (et j’en fais clairement partie).
vitesse après 50 ans
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
La perte de vitesse une fois après 50 ans, est-ce une fatalité ?
Peut-on progresser, régresser moins vite, ou acter que c’est impossible ? On sait que la fin de la quarantaine constitue une période charnière où le déclin va commencer.
Cependant, certains coureurs résistent, et résistent plutôt bien. Ici, c’est le mental qui sera très important. C’est pour ça que ceux qui vont le plus performer seront ceux qui auront commencé plus tard (comme le détenteur du record du monde en semi chez les 60 ans & plus) ou ceux qui, passé dans une nouvelle catégorie, vont retrouver les hauts du classement.
Dans un cas comme dans l’autre, c’est cette possibilité de briller dans les classement d’âge qui vont booster la motivation, et par conséquent l’envie de se dépasser à l’entraînement. Pour cela, on peut tout à faire retrouver la piste pour faire du fractionné.
La seule différence sera qu’il faudra être un peu plus concentré sur la diététique, le repos et plus généralement la récupération. Vous essaierez de croiser beaucoup plus vos entraînements, en n’hésitant pas à courir seulement deux fois par semaine (à choisir entre fractionné court, fractionné long, footing et sortie longue) et faire le reste à vélo.
Le plus important sera d’évaluer votre potentiel maximum et de vous dire que c’est plus dû à un déclic mental que vous performerez à nouveau à cet âge. Est-ce à dire qu’avec la même énergie plus tôt, vos records auraient été meilleurs ? C’est très probable, mais on s’en fiche.
Résumé
Passé 50 ans, faut-il renoncer à toute ambition de progresser en vitesse ? Loin d’être une fatalité, le vieillissement peut au contraire s’accompagner de belles surprises pour les coureurs motivés. Cet article explore les leviers (physiques, mentaux et stratégiques) qui permettent encore d’accélérer malgré les années, à condition de bien s’entraîner, de mieux récupérer… et de changer de regard sur la performance.
FAQ
Est-il physiologiquement possible de gagner en vitesse après 50 ans ?
Oui, mais cela dépend du niveau de départ. Un coureur débutant à 50 ans peut progresser rapidement grâce à l’effet d’apprentissage et à l’adaptation neuromusculaire. Pour un coureur expérimenté, l’objectif sera surtout de limiter la baisse de VMA par un entraînement ciblé.
Quelle est la filière énergétique qui décline le plus vite avec l’âge ?
C’est la puissance anaérobie (exprimée sur les sprints très courts), suivie de la VMA (vitesse maximale aérobie). L’endurance de base résiste mieux. C’est pourquoi il est important d’intégrer des séances de fractionné (200 à 800 m) même après 50 ans.
Est-ce que la musculation peut aider à conserver sa vitesse ?
Absolument. La perte de fibres rapides (type IIx) peut être compensée par un travail de force max, de pliométrie et de musculation explosive. Cela préserve l’économie de course et la capacité à « relancer ».
Le vieillissement entraîne une perte de masse musculaire (sarcopénie) dès 45-50 ans. Le travail en force maximale (3 à 6 reps, charges lourdes), combiné à du gainage dynamique, améliore la vitesse, la foulée et préserve les tendons.
À quelle fréquence faut-il courir pour progresser après 50 ans ?
La clé n’est pas forcément de courir plus, mais mieux. Deux à trois séances hebdomadaires bien choisies (fractionné + footing + sortie longue ou seuil) suffisent, à condition d’intégrer du vélo, de la natation ou du renforcement musculaire en complément.
Le changement de catégorie en compétition peut-il booster la motivation ?
Oui. Passer dans une nouvelle tranche d’âge (V2, V3…) relance souvent la dynamique, car on vise des podiums en catégorie. Cela permet d’avoir des objectifs réalistes et stimulants, indépendamment des performances absolues.
Le mental peut-il vraiment compenser le déclin physique ?
Dans une certaine mesure, oui. Les coureurs plus âgés savent mieux gérer l’effort, éviter les erreurs de course, et accepter la douleur. Cette intelligence de course peut faire une vraie différence sur trail ou semi-marathon.
Quel rôle joue la VO2max dans la perte de vitesse après 50 ans ?
La VO2max diminue naturellement avec l’âge, à raison de 5 à 10 % par décennie après 40 ans. Mais ce déclin peut être freiné par des séances de type 30/30, des blocs au seuil ventilatoire ou encore des entraînements en hypoxie douce (comme le trail en altitude modérée).
Faut-il adapter son échauffement à partir de 50 ans ?
Oui, absolument. Le système neuromusculaire met plus de temps à s’activer. Un échauffement prolongé avec mobilisation articulaire, activation progressive et éducatifs de course permet d’éviter les blessures… et d’être plus performant dès les premières minutes de l’effort.
Les antioxydants ou la nutrition peuvent-ils limiter le vieillissement du coureur ?
Oui, notamment les polyphénols (fruits rouges, curcuma, thé vert), les oméga-3 et une bonne dose de protéines (1,2 à 1,6 g/kg/jour). L’objectif est de lutter contre le stress oxydatif accru par l’âge et l’entraînement, sans tomber dans l’excès de compléments inutiles.
Existe-t-il un bénéfice spécifique à s’entraîner en nature en vieillissant ?
Le trail, par ses variations de terrain et son impact réduit sur les articulations (en montée notamment), est particulièrement adapté après 50 ans. Il offre une forme de « renforcement naturel » (proprioception, coordination) tout en préservant le plaisir.
Le sommeil devient-il un facteur limitant pour progresser ?
Oui. La récupération se fragilise avec l’âge. Dormir moins de 7 heures par nuit réduit la testostérone, perturbe la réparation musculaire et augmente l’inflammation. Intégrer des siestes, limiter les entraînements intenses le soir, et gérer l’exposition aux écrans devient capital.
Comment fixer ses objectifs quand on est un “coureur senior” ?
Il est recommandé d’alterner objectifs chronométriques réalistes (par exemple battre son temps sur une distance l’année suivante) avec des défis de type FKT, dénivelé mensuel, ou ultra découverte. L’important est de garder un cap, mais sans pression toxique.
Lire aussi
- Comment commencer à courir à 50 ans ?
- Le trail fait-il courir moins vite (et perdre en vitesse) ?
- Il faut courir 15 heures pour perdre 1 kg !
- Comment débuter le fractionné quand on est débutant ?
- Comment faire pour commencer à courir à 50 ans ?
- Les chaussures de trail Salomon Genesis ne sont pas chères pendant les soldes
- Comment laver ses chaussures de trail, de running ou de course à pied
- Quelle est la meilleure montre Garmin pour courir un 10km ?
- Pourquoi la Saintélyon fait le buzz chaque année
- Alltricks casse le prix de la Hoka Challenger 7
- Faut-il accepter les randonneurs sur les courses de trail ?
-
crédit photo : archive utrail
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
Chaussures Trail Hoka Challenger 7