Est-ce qu’on stresse autant après 10 ultras trails qu’à la veille de son premier ultra ? On serait tentés de répondre par la négative en se disant que lorsque l’on sait ce qui nous attend, on aurait tendance à moins stresser.
stress ultra trail – En réalité, le stress est relativement similaire, la différence réside uniquement dans sa source. Pour cela, il faut différencier angoisse et peur. Pour synthétiser, ce qui nous fait peur est ce que nous connaissons, ce qui nous angoisse est ce que nous ne connaissons pas. Alors, plus les années passent, le plus le stress viendra de la peur au détriment de l’angoisse. Il n’en sera pas beaucoup moins fort pour autant.
stress ultra trail
Quand on est à la veille d’un premier ultra, par exemple la CCC, on va stresser parce qu’on ne sait pas ce qui nous attend, comment ça va se passer, comment on va pouvoir gérer son effort. Quand on est à la veille de sa quatrième CCC, on stresse a contrario parce qu’on sait qu’entre Arnouvaz et le Grand Col Ferret, ça va beaucoup monter, parce qu’on sait que les trois grosses bosses après Champex vont faire très mal, ou encore parce qu’on sait à quel point la descente entre le Grand col Ferret et Champex (en passant par la Fouly) est longue.
En parallèle à cela, beaucoup d’entre nous qui font de l’ultra savent que le stress reste dans la mesure où il fait partie du rituel de préparation. On peut avoir tendance à se dire que si on ne stresse pas, c’est un indicateur du fait qu’on prend l’épreuve par-dessus la jambe et qu’on ne l’appréhende avec le sérieux qu’elle mérite. En d’autres termes, le stress a clairement une vertu mobilisatrice. A titre personnel, d’expérience, quand la nuit qui précède un ultra se passe bien, paradoxalement, ça se passe mal (la veille du GRP en 2021, j’avais bien dormi, j’ai abandonné ; la veille de l’Ecotrail, j’avais bien dormi, j’ai tout fait à l’envers).
Je vais quand même relativiser un peu en avouant cependant que le stress est moins intense et moins handicapant qu’au début ; la veille de mes premiers ultras, j’avais mal au bide et des palpitations (jusqu’au moment où j’acceptais la possibilité de ne pas finir) ; maintenant, ainsi que dit plus haut, c’est juste mobilisateur.
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