Claire Bannwarth
La Barkley Marathon 2025, réputée pour être l’une des courses les plus impitoyables au monde, a récemment été le théâtre d’une vive altercation sur les réseaux sociaux entre deux figures de l’ultra-trail français : Claire Bannwarth et Aurélien Sanchez.
Claire Bannwarth
Retour sur la Barkley Marathon 2025 avec Claire Bannwarth
Cette année, la Barkley a une nouvelle fois démontré sa redoutable difficulté. Parmi les 40 participants, seuls neuf ont entamé la deuxième boucle, et aucun n’a réussi à terminer les cinq boucles dans le temps imparti. Claire Bannwarth, 32 ans, originaire d’Huningue, faisait partie des coureurs engagés dans cette 38ᵉ édition. Malheureusement, elle n’a pas pu aller au bout de l’épreuve.
Les déclarations de Claire Bannwarth
Suite à son abandon, Claire a partagé sur Facebook son expérience, évoquant une série de mésaventures :
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Une tendinite persistante l’ayant empêchée de s’entraîner correctement pendant les quatre mois précédant la course.
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Des conditions météorologiques difficiles avec une tempête ayant détrempé le terrain et des ruisseaux en crue.
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Une blessure à l’œil causée par une branche dès les premières minutes de la course, entraînant une vision floue.
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Des problèmes d’orientation, notamment la perte de son roadbook et des difficultés à trouver certains livres seuls.
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Des collaborations infructueuses avec d’autres coureurs, notamment un partenaire de course lent et peu compétent en orientation.
Elle conclut en qualifiant la Barkley de « boucherie absolue », tout en exprimant son enthousiasme pour l’épreuve et son désir potentiel de s’y investir davantage à l’avenir.
La réponse cinglante d’Aurélien Sanchez
Aurélien Sanchez, premier Français à avoir terminé la Barkley en 2023, n’a pas tardé à réagir aux propos de Claire. Dans un commentaire, il a sévèrement critiqué son analyse :
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Il souligne qu’une tendinite n’empêche pas de travailler l’orientation et de se préparer sérieusement à la course.
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Il conteste la description des conditions météorologiques, affirmant que le terrain n’était pas détrempé et que les ruisseaux n’étaient pas en crue.
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Il reproche à Claire d’avoir critiqué un autre coureur, qualifié de « méga lent », rappelant que ce dernier était à son rythme et avait tenté de l’aider malgré la perte de son propre roadbook.
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Il remet en question son attitude, notamment sa déclaration avant la course concernant sa tendinite comme une « belle excuse » en cas d’échec.
Cette prise de position a suscité de nombreuses réactions au sein de la communauté de l’ultra-trail, certains soutenant Aurélien dans sa défense de l’éthique de la course, tandis que d’autres estiment que les imprévus font partie intégrante de l’expérience Barkley.
Cet échange met en lumière les défis extrêmes de la Barkley et la nécessité d’une préparation exhaustive, tant physique que mentale. Il rappelle également l’importance de l’humilité face aux aléas de la course et du respect mutuel entre coureurs, quelles que soient les difficultés rencontrées.
En fin de compte, la Barkley reste une épreuve où chaque participant, qu’il termine ou non, ressort avec des leçons précieuses sur lui-même et sur l’esprit de cette course légendaire.
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