Entrainement : la trêve hivernale est-elle obligatoire quand on fait du trail ?

Trêve hivernale

La coupure annuelle a tendance à diviser dans le trail.

Trêve hivernale – Entre ceux qui ne jurent que par elle et quelques originaux qui ne se reposent jamais parce que « no pain no gain, gnagnagna », on en vient à questionner sur son bienfondé.

Trêve hivernale

Pour qui ?

A partir du moment où vous faites plusieurs longues distances par an (par long, on entend des trails supérieurs ou égaux à 70km), c’est fortement recommandé d’en faire une. Elle peut se faire à n’importe quel moment de l’année. En général, on la fait en été (pendant les vacances) ou en décembre (parce que ça caille).

Elle est utile à double titre. D’une part pour vous rafraichir physiquement (parce que même si vous êtes habitués à courir des ultras depuis des années, ce n’est pas pour autant que vous êtes un cyborg et que votre organisme n’est pas traumatisé) et d’autre part pour vous rafraichir mentalement (parce que même si ça reste un loisir, avoir un objectif et être focus dessus pendant des mois, ça peut être éprouvant).

Combien de temps devra-t-elle durer ?

Si on veut qu’elle puisse avoir une réelle plus value, elle durera un mois ; moins ça ne suffira pas, plus, vous risquez de perdre vos acquis.

Après, je peux comprendre totalement que ça puisse vous faire peur de vous arrêter. La bonne nouvelle, c’est que coupure annuelle ne veut pas dire arrêt total du sport, mais plutôt arrêt total de la course à pied pendant la pause. Au moins dix jours, ne faites rien du tout, et après, vous pouvez totalement faire du vélo, de la natation, ou tout autre sport porté qui vous fait sortir de votre routine.

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