Le ministère de la Santé et le ministère de l’Ecologie par le biais de l’Incubateur de Services
Numériques – DINUM Services du Premier Ministre ont choisi parmi leurs partenaires le site
U-trail pour faire connaître au grand public et aux coureurs à pied l’outil numérique
Recosanté qui donne des informations en temps réél sur la qualité de l’air et les risques
d’allergie et de pollution.
Recosanté, un service numérique pour permettre à chacun de se protéger au
quotidien des impacts de la pollution de l’air sur sa santé
Créé dans le cadre de l’action 1 du PNSE 4, le service numérique Recosanté propose aux
citoyens une information quotidienne sur la qualité de l’air, assortie d’une recommandation
de bon comportement à adopter pour protéger sa santé des impacts de la pollution de l’air
ambiant. Ce service prend la forme d’une lettre d’information numérique.
Recosanté est développé au sein du programme Beta.gouv.fr. Le service est actuellement
en cours de construction et recherche des testeurs pour améliorer le produit en continu. Il
propose actuellement de l’information sur la qualité de l’air (air ambiant et risque d’allergie
aux pollens) et a vocation à intégrer de nouvelles données environnementales.
– Pour découvrir le service, rendez-vous sur le site d’inscription :
https://recosante.beta.gouv.fr/
Le 4ème PNSE est lancé en mai 2021 et copiloté par les ministères des Solidarités et
de la Santé et de la Transition écologique. Il est le résultat d’une concertation menée
avec l’ensemble des parties prenantes dans le cadre du Groupe Santé Environnement
(GSE) présidé par la députée Madame Elisabeth Toutut-Picard. Plus largement, le plan a été
soumis à la consultation du public fin 2020.
Son lancement s’inscrit dans un contexte spécifique. Les attentes citoyennes sur les
questions de santé environnement sont de plus en plus fortes. Au nom du principe de
précaution, le citoyen souhaite que l’impact du progrès scientifique sur son environnement,
et encore davantage sur sa santé, soit évalué et anticipé. Par ailleurs, la crise sanitaire de la
Covid-19 a fait émerger des interrogations sur notre rapport au vivant, et rappelle le lien
étroit entre les santés humaine, animale et de l’environnement.
Face à ces enjeux, le PNSE 4 propose des actions concrètes pour mieux comprendre et
réduire les risques liés aux substances chimiques, aux agents physiques (comme le bruit ou
les ondes) et aux agents infectieux en lien avec les zoonoses, c’est-à-dire les pathologies
qui peuvent se transmettre de l’animal à l’homme. Il s’inscrit pleinement dans le cadre de la
démarche « Une seule santé ».
Au cours des cinq prochaines années, le PNSE 4 poursuit quatre objectifs ambitieux
déclinés en vingt actions :
– S’informer, se former et informer sur l’état de mon environnement et les bons gestes
à adopter pour notre santé et celle des écosystèmes
La formation et l’information des jeunes, des citoyens, des consommateurs, des élus, des
professionnels, etc. constituent un axe majeur d’une politique efficace de prévention en
matière de santé environnement. L’objectif du PNSE 4 est de garantir une information fiable
notamment en utilisant des technologies numériques innovantes afin de permettre à chacun
d’être acteur de son environnement et de sa santé.
– Réduire les expositions environnementales affectant la santé humaine et celle des
écosystèmes sur l’ensemble du territoire
La réduction des expositions environnementales est une priorité permanente, compte tenu
du nombre important et croissant de pathologies humaines et animales en lien avec
l’environnement. Lutter contre les nuisibles comme les punaises de lit, améliorer la qualité
de l’air intérieur, protéger la tranquillité sonore des citoyens sont autant d’actions prévues
par le PNSE 4, tout comme la réduction des expositions aux nanomatériaux, aux nuisances
lumineuses ou aux ondes électromagnétiques.
– Démultiplier les actions concrètes menées par les collectivités dans les territoires
Par leurs compétences larges, en prise avec le quotidien des Français, les collectivités
locales disposent de leviers d’actions importants pour réduire l’exposition des populations,
en tenant compte des spécificités territoriales. Des initiatives locales innovantes existent
déjà. Afin de les encourager, une plateforme collaborative, « Territoire engagé pour mon
environnement, ma santé », existe depuis 2019. Elle permet de partager les initiatives des
acteurs de terrain, ainsi que des outils développés par les collectivités et les associations. Le
PNSE 4 se donne pour objectif de poursuivre cette dynamique en apportant l’expertise
nécessaire à toutes les échelles du territoire.
– Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des
populations et des écosystèmes
En matière de santé environnement, les efforts de recherche doivent se poursuivre compte
tenu des incertitudes encore importantes concernant les liens entre l’environnement et la
santé. Pour répondre à ces enjeux, le PNSE 4 crée un espace commun de partage de
données environnementales et se dote de moyens ambitieux pour mieux connaître
l’exposome ainsi que les pathogènes émergents en lien avec les zoonoses. Le concept
d’exposome consiste à considérer l’ensemble des expositions tout au long de la vie. Il doit
permettre de mieux comprendre et agir sur la survenue des maladies et la possibilité pour
chacun d’évoluer dans un environnement favorable à la santé des hommes et des
écosystèmes.
Le PNSE 4 complète les propositions ambitieuses de la France au niveau européen et les
nombreuses actions spécifiques de l’Etat en matière de santé environnement au niveau
national, notamment sur la qualité de l’air, l’usage des produits phytopharmaceutiques,
les perturbateurs endocriniens, la préservation de la biodiversité.