Le trail et le marathon sur route semblent être deux disciplines opposées : l’un privilégie la gestion des terrains techniques et les changements d’intensité, tandis que l’autre repose sur une cadence régulière et un effort linéaire. Pourtant, certains coureurs parviennent à exceller dans les deux domaines. Alors, est-il possible d’être performant à la fois en trail et en marathon, ou faut-il choisir ?
trail marathon
⌚ Chaussures de trail🔥
🔥⚡Salomon Speedcross 5 ❤️⚡
trail marathon
La première différence majeure entre ces deux disciplines est la nature du terrain. En trail, les irrégularités du sol, les montées abruptes et les descentes techniques sollicitent différemment les muscles et nécessitent une capacité d’adaptation constante. En marathon, l’effort est plus uniforme, la vitesse plus élevée, et la tolérance aux impacts répétitifs devient primordiale. Toutefois, ces différences ne signifient pas qu’un bon traileur ne peut pas être un bon marathonien et inversement.
Certaines qualités physiques sont communes aux deux disciplines.
L’endurance est bien entendu un facteur clé, que ce soit pour tenir 42 kilomètres à allure rapide ou pour affronter des heures sur des sentiers escarpés. La gestion de l’effort est également cruciale : un traileur habitué aux variations de terrain saura mieux doser son énergie sur route, tandis qu’un marathonien aguerri possédera un excellent seuil anaérobie, un atout pour les montées en trail.
Les défis liés à une double spécialisation sont néanmoins nombreux.
Un traileur habitué aux sentiers irréguliers devra s’adapter à la monotonie et à l’exigence du rythme constant d’un marathon. À l’inverse, un marathonien performant sur route pourrait rencontrer des difficultés face aux descentes techniques et aux appuis instables du trail. L’impact musculaire est également différent : alors que le trail renforce les muscles stabilisateurs et impose une charge variable, la course sur route sollicite davantage les muscles moteurs principaux de manière répétitive. Ces adaptations nécessitent un entraînement spécifique pour exceller dans les deux disciplines.
Certains athlètes ont cependant prouvé qu’il est possible de briller dans ces deux mondes. Jim Walmsley, ultra-traileur réputé, a réalisé des performances impressionnantes en marathon avec un record personnel sous les 2h15. Max King, quant à lui, a su naviguer avec succès entre piste, route et trail, prouvant qu’une polyvalence est envisageable avec un entraînement bien structuré. Kilian Jornet, icône du trail, a également montré une vitesse remarquable sur route lors de courses plus courtes.
Être performant en trail et en marathon est un défi, mais loin d’être impossible. Il nécessite une planification rigoureuse, une adaptation des entraînements et une gestion fine des périodes de récupération. Ceux qui parviennent à jongler entre ces deux disciplines développent une endurance globale exceptionnelle et une capacité d’adaptation unique, leur permettant de briller sur tous les terrains.
Lire tout
Lire aussi