dopage trail AFLD
Alors que Mathieu Blanchard et Thibaut Baronian ont un peu teasé les choses, on en sait un peu plus sur le groupe qui sera contrôlé par l’AFLD. On sait par exemple qu’ils seront dix, à savoir les deux premiers nommés, Thomas Cardin, Germain Grangier, Benat Marmissolle, François D’Haene, Loïc Robert, Clémentine Geoffrey et Marion Delespierre.
dopage trail AFLD – DOPAGE : est ce que ça sera OPEN-BAR pour les traileurs ne faisant pas partie du groupe de localisation de l’AFLD?
dopage trail AFLD, les critères
On sait désormais quels étaient les critères d’intégration à ce groupe ; il fait soit (et j’insiste bien sur le soit) :
– Etre inscrit comme sportif au haut niveau au ministère
– Avoir le statut professionnel
– Avoir été suspendu
– Etre de niveau national
– Exercer son activité à titre professionnel
Le dernier critère est intéressant, puisque ça montre que de plus en plus de traileurs arrivent à vivre de leur pratique. Est-ce que ça veut dire que les pros qui gardent une activité à côté (genre Ludo Pommeret) ne pourront intégrer ce groupe ? En l’état actuel des choses, il semble que non. Est-ce que François D’Haene aurait intégré ce groupe s’il avait été encore vigneron ? La question peut être la même pour Mathieu Blanchard et Thibaut Baronian, qui avaient une activité à côté…
Comment est-ce que ça va fonctionner ? Ainsi que l’explique le coordinateur de l’AFLD,
« les sportifs du Groupe de Contrôle n’ont pas l’obligation de déclarer un créneau horaire d’une heure. La principale différence concerne les manquements à ces obligations. Un sportif du Groupe Cible s’expose à une sanction disciplinaire en cas de non-respect de ces obligations (l’athlète encoure une sanction de principe de 2 ans de suspension s’il cumule 3 manquements sur une période de 12 mois). La conséquence d’un manquement à ces obligations pour un membre d’un groupe de contrôle sera d’être inclus alors dans le groupe cible. Le but de ce groupe de contrôle est donc de pouvoir suivre les sportifs, de savoir quels sont leurs objectifs, de connaître leurs périodes d’entraînement, de stages, et de pouvoir mettre en place des tests inopinés. »
Est-ce qu’il y a un lien entre la création de ce groupe et la demande pressante du syndicat ?
Officiellement, non ; l’ALFD explique que c’est plus lié aux enjeux grandissants dans le trail. J’ai du mal à croire que ça n’aurait pas bougé si les coureurs n’avaient pas un peu tapé du poing sur la table.
Enfin, c’est un très bon début ; c’est juste dommage qu’on ne soit pas encore en mesure de contrôler les élites qui bossent, les amateurs de manière aléatoire etc.
C’est un bon début mais ça ne suffit pas : je ne comprends pas trop ce système. Si ce n’est pas aléatoire, et si on fait partie du groupe cible, c’est sûr qu’on ne pas va se doper, à moins d’être suicidaire. doper.
infos dopage trail AFLD -> ici
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