Depuis le premier confinement de mars dernier, et même avant, les traileurs sont en manque de dossard. Si on peut courir sur les sentiers (avant 18h), rien ne remplace un trail, la remise des dossards, la ligne de départ, les single track, les ravito, les bases de vie, la voix du speaker, la ligne d’arrivée, la médaille de finisher… Pour nous, c’est comme si la vie s’était arrêtée.
Depuis bientôt un an les compétitions sportives de toute nature se déroulent au compte-gouttes…
enfin non, elles sont toutes annulées, il ne reste plus que les trails connectés, les trails virtuels.
Tous les sportifs sont concernés, pas que les traileurs. Nous sommes fatigués de cette situation surtout que nous sommes prêts à respecter tous les gestes barrières, que les organisateurs font des efforts et qu’en plein air, les risques de contamination sont très faibles.
Que vont devenir les petites organisations
Beaucoup d’organisateurs redoutent de mettre la clé sous la porte. Il en va de même pour les clubs d’athlétisme et de trail.
Certes on peut courir, faire du vélo au quotidien, continuer à s’entrainer en se fixant des objectifs, mais ce n’est pas pareil. Un ultra traileur raconte sur France Bleu
“Je devais faire celui du Mont Blanc, faire le tour du glacier, une course de 90kms, je m’y étais préparé, elle a été annulée. _je dois me mettre des coups de pieds aux fesses le matin pour aller m’entraîner_, me dire que je ne vais pas lâcher, c’est de plus en plus dur de garder sa motivation quand il n’y a pas d’échéance.
Lire aussi
- Faut savoir ce qu’on veut !
- Journal d’un confiné : “le trail me manque”
- Sans dossard ?
- Remplacer le manque de dénivelé dans la préparation d’un trail
- Journal d’un confiné : “la compétition me manque”
- Sortie longue : par quoi la remplacer
- Compex : peut-on remplacer la PPG par de l’électro-stimulation
- Trail : remplacer les entraînements extérieurs par du tapis