Diagonale des fous, Ultra trail du Mont Blanc, Barkley, Hardrock 100, Western States, Ecotrail de Paris, Tor des Géants… On essaie souvent de savoir quel ultra est le plus difficile.
En général, pour savoir quel est l’ultra-trail le plus difficile, on regarde du côté de la longueur de la course, du dénivelé (tant positif que négatif), de la technicité du terrain, des conditions météos, du moment de l’année où ça se passe, de l’endroit, des barrières horaires, etc…
Après, il y a toujours une partie d’incertitude, car certains résisteront mieux au chaud, d’autres résisteront mieux au froid, d’autres encore vont galérer avec le taux d’humidité… Alors, parmi tous les ultras qui se courent, lequel remplit le plus de critères de difficultés ?
L’ultra-trail le plus difficile se trouve aux USA…
Il s’agit (c’est un avis, pas une affirmation, hein) selon moi de la Badwater. Déjà, c’est un drôle de nom pour un ultra. Pour les moins anglophiles, ça veut dire « mauvaise eau » et ça vient du fait que dans le désert où il se déroule, il ne pleut quasiment jamais. Dès lors, l’eau présente (excessivement rare, comme vous pouvez vous en douter) est impropre à la consommation.
Cet ultra est né en 1987 et se déroule chaque année dans la Vallée de la Mort en Californie, dans des conditions pour ainsi dire hostiles. Jugeons plutôt… 135 miles (soit 217 kilomètres, rien que ça…), déjà, c’est pas mal. En plus, ça démarre au niveau le plus bas du site (85 mètres sous le niveau de la mère) pour se terminer à 2550 mètres d’altitude sur les pentes du Mont WIthney.
Et pour ce qui concerne la météo, la température journalière moyenne tourne autour des 55 degrés (Celsius, hein, pas fahrenheit). Au soleil, elle dépasse les 75 degrés… Je n’arrive même pas à imaginer qu’on puisse faire du sport sous cette température sans mourir. Et n’allez pas imaginer que la nuit, on se trouve avec des températures hyper froides comme on peut imaginer. Non, elles descendent très rarement sous les 40 degrés.
Au fait, je ne vous l’ai pas mentionné, mais ces 217km dans ces conditions de psychopathe, il faudra les manger en moins de 48h00…
Et pourtant…
On peut aisément le voir comme un des plus durs, voire comme le plus dur. Et pourtant, en général, on compte 80% de finishers, ce qui est juste colossal. Ceci peut s’expliquer par le fait que les organisateurs sont extrêmement rigoureux dans le choix des participants. Il y en a cent (pas un de plus) et une moitié de novices. Pour pouvoir y participer, il faut avoir fait au moins trois 100 miles endéans les deux ans. Et chacun doit remplir un dossier personnel pour être éventuellement départagé par les organisateurs.
A qui ça dit d’essayer ?
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