Info entrainement trail, affûtage en trail : les erreurs à éviter et les bonnes pratiques pour une dernière semaine optimale
Info entrainement trail
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Info entrainement trail
La dernière semaine avant une course de trail est une période charnière où la gestion de l’entraînement, de la récupération et de la stratégie devient primordiale. Trop en faire ou relâcher complètement la préparation peut impacter la performance le jour J. Voici les points clés à respecter pour optimiser cette phase d’affûtage.
1. Réduire progressivement le volume et l’intensité
L’objectif principal de la dernière semaine est d’arriver sur la ligne de départ en pleine forme, avec un maximum de fraîcheur musculaire. Pour cela, il est recommandé de diminuer le volume d’entraînement d’environ 50 %, sans pour autant supprimer totalement l’effort. Quelques sorties courtes et faciles (30 à 45 minutes) permettent de garder du rythme sans accumuler de fatigue.
L’intensité, quant à elle, doit être fortement réduite. Si une légère accélération ou quelques fractions de vitesse peuvent rassurer mentalement, il est essentiel d’éviter les séances trop exigeantes, comme des sorties longues ou du travail en côtes à fort dénivelé. À ce stade, le plus important est de préserver l’énergie pour la compétition.
2. Optimiser la récupération pour arriver en pleine forme
L’affûtage ne se limite pas à réduire l’entraînement, il implique aussi de mettre l’accent sur la récupération. Un sommeil suffisant et de qualité est indispensable pour une régénération optimale. De plus, il peut être utile d’intégrer des techniques complémentaires comme des séances d’étirements légers, du yoga ou encore des massages pour favoriser la détente musculaire.
L’idée est d’arriver à la course sans la moindre tension, ni courbature résiduelle. Trop en faire à quelques jours du départ risque d’engendrer des microtraumatismes, qui, même s’ils passent inaperçus, peuvent impacter la performance.
3. Peaufiner sa stratégie de course
La dernière semaine est aussi le moment idéal pour finaliser son plan de course. En trail, où le terrain est souvent accidenté et le profil de la course très variable, une bonne connaissance du parcours est un atout majeur. Étudier le dénivelé, repérer les zones clés (montées longues, descentes techniques, sections roulantes) et planifier son rythme en fonction de ces paramètres permet d’éviter les mauvaises surprises.
Pour les épreuves longues, anticiper les ravitaillements et organiser son matériel en conséquence est essentiel. Une stratégie alimentaire et hydrique bien préparée aidera à éviter les coups de fatigue et les baisses d’énergie en cours de route.
4. Ne pas tester de nouvelles stratégies alimentaires
Un des pièges les plus fréquents en pré-course est de modifier brutalement son alimentation. Il est tentant d’expérimenter des nouvelles stratégies, comme une surcharge en glucides ou un changement radical des habitudes alimentaires. Cependant, ce type d’initiative peut perturber la digestion et provoquer des inconforts le jour J.
Il est préférable de conserver une alimentation équilibrée et d’éviter les excès, tout en veillant à une hydratation régulière. Si une stratégie alimentaire spécifique (comme le chargement en glucides) doit être mise en place, elle doit avoir été testée lors des semaines d’entraînement précédentes.
5. Gérer le stress et préparer son matériel à l’avance
À l’approche de la course, le stress peut monter et nuire à la qualité du sommeil ou de la récupération. Pour éviter les tensions inutiles, mieux vaut préparer son matériel plusieurs jours à l’avance :
Vérifier son équipement (chaussures, vêtements adaptés aux conditions météorologiques, sac de trail, frontale, ravitaillements).
Charger sa montre GPS et s’assurer d’avoir le bon itinéraire enregistré si besoin.
Prévoir sa tenue en fonction des prévisions météo pour éviter les hésitations de dernière minute.
Une bonne organisation permet de se concentrer sur la gestion mentale et de rester serein jusqu’au jour J.
une semaine pour peaufiner sans excès
L’affûtage est une phase essentielle qui ne doit pas être négligée. Réduire progressivement l’entraînement, optimiser la récupération, peaufiner sa stratégie et éviter les changements de dernière minute sont les clés d’une course réussie. Plutôt que de chercher à en faire trop, mieux vaut arriver au départ avec des jambes légères et un mental affûté. Une bonne préparation en amont et une dernière semaine bien gérée permettront d’aborder l’épreuve dans les meilleures conditions.
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