Préparer l’UTMB – un peu de retour sur mon vécu, finisher de l’UTMB, je vais vous narrer ma propre expérience.
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Conseil UTMB
Comment devenir finisher de l’UTMB de 177 km avec 10 000m de dénivelé positif, tout en jonglant avec une vie professionnelle exigeante et les responsabilités d’un jeune père ? Voici le récit d’une préparation atypique et couronnée de succès.
Une préparation ingénieuse
Face à un emploi du temps limité, avec un maximum de 10 heures d’entraînement par semaine, et souvent entre 6 à 8 heures, il a fallu miser sur la qualité des sessions. L’objectif était de maximiser chaque minute disponible en semaine pour des entraînements intensifs et de tirer parti des compétitions régulières pour accumuler de l’expérience et du travail d’endurance sous forme de randonnées-courses.
Entraînements ciblés et compétitions
L’entraînement s’est axé sur des séances de qualité : travail en côte, en descente, enchaînement montée-descente et relance sur le plat. Dès le mois de mai, une compétition par mois était programmée.
- Mai : 23 km de Malpassant lors du Nivolet Revard, une course intense.
- Fin mai : Maxi Race de 84 km, mieux réussie que les 23 km de Malpassant.
- Fin juin : Trail de Faverges, 28 km sous une pluie battante, un défi pénible mais boostant pour la confiance en soi.
Test ultime avant l’UTMB
Avec une situation personnelle toujours difficile et un manque de sommeil, la participation à l’Ultra Tour du Beaufortain en juillet était un test décisif. En mode gestion, les 105 km furent bouclés en 23 heures, confirmant que la préparation portait ses fruits. Le gros du travail étant fait, il ne restait qu’à maintenir le cap jusqu’à fin août.
L’UTMB : l’accomplissement
Malgré une météo défavorable, avec un départ retardé de 5 heures et de la neige au col de Seigne, le défi fut relevé. Le dimanche soir, la ligne d’arrivée fut franchie après près de 43 heures de course, couronnant ainsi la plus belle aventure sportive de ce père de famille.
Conseils pour réussir l’UTMB
Pour ceux ayant peu de temps, focalisez-vous sur des séances courtes et intenses. Participez à des courses de plus en plus longues pour habituer votre corps à des efforts soutenus en montagne dans un contexte compétitif. L’expérience accumulée sera précieuse le jour J.
En suivant cette approche, vous pouvez aussi réaliser votre rêve de devenir finisher de l’UTMB, peu importe les défis de la vie quotidienne.
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