dénivelé entrainement
Courir en côte, c’est difficile. Mais c’est justement pour ça que c’est redoutablement efficace.
dénivelé entrainement – La majorité des coureurs rechignent à s’attaquer aux montées, mais le travail en côte transforme littéralement un traileur. En intégrant des montées et des descentes à votre entraînement, vous développez à la fois votre puissance musculaire, votre endurance cardiovasculaire et votre efficacité gestuelle. Résultat : le plat vous paraît presque facile.
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dénivelé à l’entrainement : en montée, misez sur l’effort constant, pas sur la vitesse
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Pour bien gérer une côte, l’idée n’est pas de maintenir l’allure du plat, mais de stabiliser l’intensité. Réduisez la longueur de votre foulée, redressez-vous légèrement et engagez activement les bras. Pensez à “pousser le sol vers l’arrière” à chaque appui, plutôt qu’à “grimper” mentalement la pente. Ce changement d’approche permet d’économiser de l’énergie et de mieux répartir l’effort.
En descente : ne freinez pas, laissez faire la gravité
Les descentes sont souvent sous-estimées, alors qu’elles nécessitent une vraie technique. Au lieu de freiner à chaque pas – ce qui surcharge les quadriceps et les genoux – penchez-vous légèrement vers l’avant, à partir des chevilles, et adoptez une cadence rapide avec des appuis légers. En maîtrisant l’art de la descente, vous limitez les impacts et gagnez un temps précieux en course.
Les séances de côtes : simples mais redoutables
L’un des meilleurs moyens de progresser est d’intégrer des répétitions en côte dans votre plan hebdomadaire. Un format classique consiste à effectuer 6 à 10 sprints de 30 à 60 secondes en montée, avec récupération en redescendant en trottinant. En quelques semaines seulement, vous verrez des effets notables sur la force de vos jambes, votre capacité à encaisser les efforts prolongés, et votre vitesse générale.
Ce que disent les coureurs : entre amour et haine, mais toujours utiles
Sur les réseaux, les témoignages affluent. Certains avouent préférer les montées aux descentes – « j’ai toujours peur de tomber en descente, même en serrant les abdos », d’autres jurent que les côtes les ont rendus plus rapides. Beaucoup partagent leurs routines de côtes : « 10×30 secondes à fond avec 90 secondes de récup », ou encore « un ancien coach nous faisait grimper une piste de ski ! ».
Au-delà du débat physique : la symbolique des côtes
Les côtes divisent parfois les communautés de coureurs. Sur internet, les commentaires s’enflamment quand une photo de sprinteuse ultra-musclée illustre un article sur le trail. « Ce corps n’a rien à voir avec celui d’une traileuse ! », s’écrient certains. Mais au fond, peu importe le physique : les montées ne trichent pas. Elles forgent. Elles ne mentent pas.
Résumé
Courir en côte, c’est dur, mais c’est ce qui vous fera progresser le plus. En travaillant la montée et la descente avec méthode, vous gagnerez en puissance, en technique et en confiance sur tous les terrains. Et si vous doutez encore, souvenez-vous de cette phrase entendue sur un sentier : « Tu n’as pas besoin d’aimer les côtes, tu dois juste apprendre à les dompter. »
FAQ
Pourquoi courir en côte fait-il progresser ?
Parce que cela renforce les muscles des jambes, améliore l’endurance cardiorespiratoire et oblige à adopter une meilleure posture de course. Les côtes développent aussi la foulée et la puissance, deux qualités fondamentales en trail.
Quelle est la bonne technique pour monter une côte en courant ?
Raccourcir la foulée, se redresser légèrement, regarder à quelques mètres devant soi et activer les bras. Le but est de conserver un effort constant plutôt qu’une allure constante.
Et pour bien descendre sans se blesser ?
Il faut éviter de freiner à chaque pas. L’idée est de se pencher légèrement vers l’avant, de poser les pieds rapidement et légèrement, en gardant une cadence élevée. Cela limite les chocs articulaires.
À quelle fréquence faut-il intégrer les séances de côtes dans son entraînement ?
Une fois par semaine est un bon début. On peut faire des séances spécifiques type « hill sprints » (30 à 60 secondes d’effort en montée, récup en descente), ou simplement inclure du dénivelé dans ses sorties longues.
Quel type de côte est idéal pour l’entraînement ?
Une pente entre 6 et 12 % est idéale pour travailler sans risquer de se blesser. Trop raide, on bascule vite en marche. Trop plat, l’effet musculaire est réduit.
Peut-on progresser même si on vit dans une région plate ?
Oui. On peut utiliser des escaliers, des tapis inclinés, ou faire des exercices de renforcement ciblant les muscles sollicités en montée (fentes, squats, gainage, etc.).
Faut-il plus de musculature pour bien grimper ?
Pas forcément. Ce n’est pas une question de volume musculaire, mais d’endurance de force. Il vaut mieux des jambes solides et endurantes que des cuisses bodybuildées.
Et si je n’aime vraiment pas les côtes ?
Commencez doucement, en les intégrant sur des parcours variés. Avec le temps, elles deviendront vos meilleures alliées. En trail, elles sont inévitables !
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