Avant on disait que…. Le traileur coûte cher à la société ! !!
Trail # Le coût environnemental et social du TRAILEUR …
Le trail sport de masse
Le traileur aime revendiquer son amour et son respect de la nature … sincèrement d’ailleurs. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Loisir, et parfois sport, désormais de masse, le trail draine désormais des milliers de randonneurs dans les campagnes (voir carrément directement à la ville pour le trail dit « urbain », cette blague …) et avec eux, SUV diesels, stocks de barres énergétiques, matériel sur-abondant … sans compter les bobos induits par la pratique chaotique et très autocentrée de ce qui est à l’origine un sportif relativement exigeant !
Fort de son succès populaire, le trail et donc son business deviennent lucratifs ! La cupidité, c’est un peu comme la bêtise, c’est sans fond ! Du coup, le fabricant de tes chaussures, le confectionneur de ton textile, se sont barrés en Asie pour faire cracher le cash flow et les bénéfices. Normes environnementales et réglementation sociale « souples » obligent ! Du coup, quand tu te présentes sur la ligne, tu transpires l’exploitation de l’homme sur l’homme et de l’homme sur la nature. Celle dont tu revendiques haut et fort ton amour … Dissonance cognitif et inconséquence. On en est tous un peu là avouons le, mais certains ont la pudeur de la fermer plus que d’autres …
Le traileur est citadin la semaine, rural le week-end
Citadin la semaine, rural le week-end, c’est un peu ton credo ! Pour changer de décor, il faut faire rouler le diesel ! Le compteur carbone tourne pour rendre hommage à la nature que tu vénères tant ! Blasphème … Remarque, tu n’es plus à cela près. Et la petite pirouette du sticker « Le nucléaire non merci » à l’arrière de ton SUV n’y changera rien. Encore que … La conscience dans le sens du vent, ça compte.
On oubliera les déchets malencontreusement égarés sur le parcours … ce n’est jamais toi mais toujours l’autre. Ou quand l’inconséquence est mère de mauvaise foi. La note se sale dangereusement.
Le traileur et le trou de la sécu
Dilettante et adepte du #NoPainNoGain sauce « je cours pour le plaisir » avec supplément « je ne suis pas lent je rentabilise le coût du dossard », le trailer se blesse. Il se blesse souvent. Il est chroniquement blessé pourrait-on dire. Et comme il s’écoute et qu’il voit un supplément d’âme à raconter à qui veut l’entendre qu’il a rendez-vous chez SON kiné pour une séance de Mésothérapie, ou carrément d’ondes de choc … le trailer ne lésine pas sur les frais de santé ! Un boulet pour la collectivité ! Le trou de la sécurité sociale, le traileur le laboure avec ses chaussures à crampons !
Il suffirait pourtant d’un brin de rigueur et d’entraînement pour courir en bonne santé, et même gagner des rangsau classement. En plus, cela ne préjudicie pas au plaisir, au contraire.
Le trailer, en bon serpent qui se mord la queue, contribue aux maux de la société moderne. Tout ça pour des selfies et une pseudo-gloire fantasmée à la machine à café le lundi matin …
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