ANTI-DOPAGE – Jusqu’à présent, quand un athlète utilisait des micro-doses de produit dopant pour un gain de performance de 2%, il n’était jamais pris car ces micro-doses n’étaient pas détectables par les contrôles anti-dopages…. SEULEMENT TOUT A CHANGÉ ! On peut maintenant détecter ces micro-doses et encore mieux….. remonter à 2009 🙂 🙂 tester les échantillons datant d’il y a plus de 10 ans.
En 2015, un reportage de stade2 appelé l’expérience interdite avait fait scandale. En effet, on y retrouvait 8 sportifs de haut niveau soumis à une expérimentation de dopage organisée pendant un mois. Parmi ces 8 sportifs, il y avait Cédric Fleureton, ancien triathlète et champion de France de Trail. Cette expérimentation a consisté à injecter aux athlètes volontaires des micro-doses d’EPO, d’hormones de croissance, de corticoïdes, de compléments médicamenteux et de leur faire une transfusion de sang.
Miracle Ô miracle très rapidement, c’est à dire après dix jours seulement d’expérimentation, les premiers effets se sont faits ressentir sur les performances des athlètes via des tests de performance organisés pendant ce mois.
Cette expérience a été mise en place par Pierre Sallet (Directeur du programme de recherche AFT / Athletes For Transparency), avec l’aval de l’Agence Mondiale Antidopage.
2015 : les micro-doses de produits dopants sont encore indétectables
D’un point de vue moral, bien que ces micro-doses de produits interdits étaient indétectables lors des contrôles anti-dopage, les sportifs s’étaient engagés à ne participer à aucune compétition pendant l’expérimentation et au cours des 2 mois suivant la fin des prises de produits dopants afin que les effets sur leur organisme disparaissent.
Ce qui était saisissant pendant ce reportage, c’était les gains non négligeables pour les athlètes :
– on parlait en moyenne de 2 %,
-> mais au très haut niveau où les athlètes sont pratiquement au même niveau, 2 % de d’augmentation de performance fera la différence !
ex : sur 10 km, un athlète qui vaut 30 min, avec des micro dose de produits dopants, le gain sera de 36 secondes
2019 : les micro-doses de dopages sont détectables dans le sang !
C’était il y a 4 ans, et il a fallu attendre 2019 pour qu’enfin on annonce que les micro doses pourront être bientôt détectées. Et encore, le laboratoire français qui a mis cela en place, attend le feu vert de l’AMA (Agence Mondiale de l’Anti dopage), celui pourrait intervenir dès les premiers jours de 2020, car l’examen de ce nouveau test ne se fera que pendant cet automne 2019.
Cette nouvelle technique de contrôle anti-dopage pourra remonter jusqu’aux prises de sang stockées depuis 2009
Néanmoins, les athlètes tricheurs d’aujourd’hui et de hier ne seront pas tranquilles pour autant, car les prélèvements sont conservés et exploitables pour être analysés pendant 10 ans avant la date de l’homologation du test.
Cela tend à prouver que les dopés d’aujourd’hui ont toujours un train d’avance sur la détection mais que, grâce à cet aménagement de possibilité de ré analyses pendant 10 ans, personne n’est à l’abri, même 10 ans auparavant d’un contrôle à posteriori négatif.
ps : Rappelez vous les derniers cas de soupçon de dopage comme l athlète qui s’est soustrait à des contrôles et jamais prise !
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