Trois bonnes raisons d’essayer d’aller faire la Saintélyon !
Vous avez envie de vous tester sur la Saintélyon, mais vous hésitez encore un peu. D’un côté, le bal des frontales (qui laisse, c’est vrai, un souvenir magnifique et impérissable), mais d’un autre côté, la boue, le froid, la fatigue. Alors, qu’est-ce qui doit vous aider à franchir le pas ? Il est à noter que ces raisons sont totalement subjectives ; ce sont les raisons pour lesquelles j’ai voulu y aller, et pour lesquelles après-coup, je pense avoir eu raison.
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1) En premier lieu, c’était pour son placement stratégique dans l’année.
D’un point de vue calendaire, elle est parfaitement bien mise. Si vous avez un objectif estival (jusque fin août, on va dire) et que vous profitez du mois de septembre pour vous retaper, vous avez les mois d’octobre et de novembre pour préparer la Saintélyon, et surtout, vous avez ensuite deux à trois semaines pour vous reposer, et vous pourrez reprendre tranquillement pendant les fêtes (et donc limiter la casse).
2) Ensuite, c’est une très bonne intro à l’ultra.
La SaintéLyon va regrouper toutes les pires difficultés qu’on pourra trouver sur ultratrail (fatigue, conditions météo, gestion de l’effort et stratégie générale), mais sur une distance « moyenne », et avec un dénivelé pas trop immonde (n’oublions pas qu’elle a un dénivelé négatif plus important que le positif).
3) Nuit blanche
Enfin, et c’est un peu lié à ce que nous disions plus haut, mais s’il y a une raison pour laquelle la Saintélyon a une énorme plus-value avant de vous faire entrer dans le monde de l’ultra, c’est qu’elle est parfaite pour éprouver une nuit blanche. Quel que soit votre temps, vous n’allez pas dormir de la nuit. Et pour cause, quand on part à minuit, difficile d’imaginer une alternative. Et même si en fin de nuit, vous n’aurez que cinq à six heures dans les pattes, cette sensation absolument horrible qu’on trouve en fin de nuit/début de jour, vous allez la manger en pleine tête. Ce moment où vous allez vous demander ce que vous faites là, ce moment où vous vous dites que vous n’arriverez plus à faire un seul pas, ce moment où vous allez devoir mettre votre cerveau sur off en attendant que le jour se lève et qu’une nouvelle course commence (car oui, ce n’est pas une légende, et on aura l’occasion d’en reparler, quand il fera jour, le plus dur sera derrière vous !).
Clairement, et parce que c’était mon premier pied dans une distance de nuit et supérieure à 80km, je crois que c’est la course qui a été la plus riche en enseignement. Et si j’ai pu aller au bout de la TDS en 2023, c’est totalement parce que j’ai réussi à finir la Saintélyon cinq ans plus tôt !
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crédit photo : organisateur