On évoquait hier ce qu’il ne fallait pas dire à un coureur blessé. Mais finalement, qu’est-ce qui nous fait mal ? Quelles sont les blessures les plus courantes en trail ?
1- Aponévrosite plantaire
Des douleurs sous la plante arrière du pied, au niveau du talon. Des douleurs présentes presqu’au quotidien dès lors qu’on est debout, qu’on marche et forcément qu’on court. Elle est crainte, car assez difficile à soigner et est souvent liée à des chaussures pas adaptées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on conseille, quand on commence à courir, ou qu’on décide de changer de modèle, de le faire d’abord en magasin, avant de renouveler sur Internet.
Tout savoir sur l’aponévrosite plantaire qui vous empêche de courir !
2- Tendinite calcanéene
Celle-ci nous fera plutôt mal sur l’avant de la jambe. Elle peut être relativement handicapante selon le stade. Ça va d’une douleur qui apparaît après l’entraînement pour disparaître quelques heures plus tard. Mais ça peut aller jusqu’à une douleur permanente qui handicapera tant dans la pratique sportive que dans le quotidien.
3- Périostite
Ici, la douleur se localisera principalement au niveau des tibias. C’est une blessure qu’on retrouve majoritaiement chez les débutants ou chez les personnes qui ne se reposent pas assez. Le plus souvent, en levant un peu le pied, en changeant de chaussures, en glaçant la zone , en courant avec des chaussettes de contention ou encore avec un peu d’anti-inflammatoires, ça peut disparaître. Le meilleur moyen de s’en protéger est d’augmenter son volume kilométrique le plus progressivement possible.
4- Syndrome de loge à l’effort
La douleur se situera plus au niveau des mollets, un peu comme des crampes. Elle est encore assez mal connue malgré le fait qu’elle soit fréquente. Et le souci est que pour le moment, on n’a que deux alternatives, soit on se fait opérer, soit on arrête de courir. Pour être honnête, celui-ci, avant de faire ces recherches, je n’en avais jamais entendu parler.
5- Syndrome de l’essuie-glace
Rien que l’évocation de ce nom doit rappeler de très mauvais souvenirs. Cette espèce de douleur horrible sur les extérieurs des genoux. Ces dernières années, on s’est rendus compte qu’une des principales causes de cette blessure était le dénivelé négatif. Cette blessure est longue et dure. Comment s’en protéger ? En s’étirant le psoas quasiment tous les jours, renforcer les fessiers, porter des semelles, et ne pas s’entraîner quand on a mal. Ce qui peut être fait en revanche, c’est continuer de courir, mais toujours s’arrêter dès que la douleur arrive. On poursuit ça, et on voit qu’avec le temps, la durée finira par augmenter pour un retour à la normale.
6- Syndrome rotulien
Ici, contrairement à l’essuie-glace, on aura mal à l’avant du genou, surtout quand les sorties excèderont les 30/40mn. La douleur sera plus souvent ressentie en descendant des escaliers. Pour identifier la blessure, le mieux sera l’IRM. Le meilleur traitement préventif sera de bien s’étirer les lombaires, les fessiers, les ischios, le tout afin de dminiuer les tensions musculaires et tendineuses qui s’accumulent autour des rotules.
7- Syndrome du Piriforme
On l’appelle aussi la fausse sciatique. Et pour cause, cette blessure vous fera mal sur la partie haute de la fesses et sera surtout amplifiée par les sorties plus longues (contrairement à la majorité des blessures, qui se déclenchent avec l’intensité de l’effort). La meilleure solution pour s’en soulager est comme souvent les étirement des fessiers. Elle peut être liée à une asymétrie de puissance entre vos deux jambes. Aussi, il faudra muscler la jambe plus défaillante.
8- Vraie sciatique
Les symptômes sont relativement les mêmes. En revanche, les solutions pour y remédier sont assez différentes, puisque ce sera principalement avec du repos et des soins médicaux et paramédicaux. La PPG est un bon moyen de s’en prémunir.
9- Pubalgie
Quand on lit ce nom, on pensera souvent au foot d’abord. Elle est pourtant relativement répandue chez les coureurs. On aura mal au niveau du bassin et/ou de l’aine. La douleur s’en ira avec le repos pour revenir au moindre effort. Dans le trail, ce sera le plus souvent une inflammation proche du psoas qui sera liée. Et de nouveau, les étirements de la région seront les meilleurs remèdes et moyens de prévention.
10- Fracture de fatigue
C’est quelque chose d’assez particulier, mais aussi de très fréquent. Elle peut, en gros, concerner tous les os des membres inférieurs et du bassin. Le vainqueur est bien souvent le tibia. Seul l’immobilisation et la suppression de l’appui font office de traitement (moins souvent la chirurgie).
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