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Ski, rando ou trail : quel sport est le plus mauvais pour la montagne

Etude d'impact, Été contre hiver, le vrai comparatif

10 décembre 2025
dans EDITO
sport impact montagne



Article sur le sujet du « sport montagne impact »

La montagne n’est pas qu’un décor : elle souffre

 

Chaque année, été comme hiver, les sportifs se ruent vers la montagne avec leurs rêves d’évasion, de dénivelé, de sensations et de beaux paysages. Mais derrière le plaisir se cache une réalité plus rude : les Alpes, les Pyrénées ou les massifs plus discrets encaissent de plein fouet l’impact de nos pratiques. L’érosion, le bruit, la pollution, les déchets, la saturation des sites… autant de cicatrices que les paysages ne peuvent plus cacher. Et tous les sports ne se valent pas. Certains, très techniques ou motorisés, imposent des aménagements lourds. D’autres, plus discrets, deviennent destructeurs par leur nombre.

Sommaire

Toggle
  • La montagne n’est pas qu’un décor : elle souffre
    • Le ski alpin, roi de l’artificialisation
    • La randonnée, douce mais pas anodine
    • Le trail, sport léger… à condition de rester sobre
    • Parapente, deltaplane : la légèreté du vol
    • L’alpinisme, entre pureté et contradictions
  • Les pratiques qu’on oublie (et qui pèsent lourd)
  • Quand on compare les saisons, l’écart saute aux yeux. L’hiver est la saison avec les sports qui ont le plus d’impact sur la montagne
  • En résumé, il n’y a pas de sport “propre”.
  • Sources
  • NOTRE DOSSIER COMPLET SUR L’ÉCOLOGIE DANS LE TRAIL
  • Plus de news

Alors, entre ski, trail, randonnée, parapente, VTT ou alpinisme, qui abîme vraiment la montagne ? Ce comparatif croisé, entre été et hiver, lève le voile sur les pratiques les plus lourdes… et les plus compatibles avec le respect des milieux.

Le ski alpin, roi de l’artificialisation

Quand on pense à la montagne en hiver, on pense au ski. Mais derrière la carte postale, c’est une industrie entière qui défigure les pentes. Les remontées mécaniques découpent les crêtes, les retenues d’eau gonflent les alpages, les canons à neige tournent dès novembre, et les dameuses consomment des milliers de litres de diesel. Le ski alpin cumule tous les marqueurs d’un sport ultra-impactant : artificialisation des sols, consommation énergétique massive, dérangement de la faune, et surtout une dépendance absolue à la voiture. Plus de la moitié des émissions d’une journée de ski proviennent du transport.

Même les stations qui se disent “vertes” ou “écoresponsables” peinent à masquer ce paradoxe. Quant au ski nordique, souvent perçu comme plus doux, il reste tributaire de damage et de déplacements motorisés. Le ski alpin, s’il fait vivre les territoires, demeure de très loin le sport le plus polluant de l’hiver.

La randonnée, douce mais pas anodine

L’été venu, les sentiers se remplissent de randonneurs. Parfois solitaires, souvent en groupes, toujours animés par l’envie d’en prendre plein les yeux. Et dans l’absolu, la randonnée reste une des pratiques les plus respectueuses du milieu. Pas de moteurs, peu de matériel, un rythme lent qui permet d’observer sans bousculer.

Mais dès qu’un site devient viral ou trop fréquenté, les dégâts se multiplient. L’érosion des sentiers devient spectaculaire, les raccourcis se multiplient, les animaux fuient les secteurs habituels. Le balisage est contourné, les traces GPS incitent à l’exploration sauvage. Certains secteurs emblématiques, comme le lac Blanc, le Néouvielle ou le Queyras, souffrent d’un tourisme de masse mal anticipé. Discrète à petite dose, la randonnée devient destructrice quand elle se transforme en phénomène de foule.

Le trail, sport léger… à condition de rester sobre

À première vue, le trail semble parfait : pas de machine, pas d’aménagement, pas de nuisance sonore. Juste un corps, une paire de chaussures, un sac léger. Et c’est vrai qu’en termes d’équipement et de surface mobilisée, le trail est sans doute la pratique la plus frugale. On court tôt, on court seul, on suit les sentiers balisés. Sauf que dans la réalité, la popularité du trail peut devenir un piège. Certaines compétitions regroupent plus de 2 000 coureurs sur un même tracé. Si la météo tourne à la boue, le sol se dégrade vite. Les coureurs contournent les flaques, créent de nouveaux sillons, démultiplient les zones d’impact. Et si chacun veut son moment au sommet de l’aiguille, c’est parfois toute la montagne qui étouffe.

À l’échelle individuelle, le trail est doux. À l’échelle collective, il dépend entièrement de notre capacité à modérer notre présence.

Parapente, deltaplane : la légèreté du vol

Une fois en l’air, le vol libre n’a pas d’impact. Ni bruit, ni CO₂, ni dégradation des sentiers. Le vrai sujet, c’est l’accès au décollage. Il faut une route, un parking, parfois élargir une clairière. Les plus gros sites sont même aménagés avec plateformes, poubelles et panneaux. Mais à part ça, c’est probablement l’un des sports les plus compatibles avec la nature.

S’il reste encadré, avec des zones de survol bien définies et un respect des périodes de nidification, le parapente peut coexister harmonieusement avec le vivant. À l’inverse, s’il s’installe en nombre sur des sites sensibles, le survol peut devenir source de stress pour certaines espèces.

L’alpinisme, entre pureté et contradictions

Dans l’imaginaire collectif, l’alpiniste incarne la grandeur. Il avance lentement, souffre en silence, vise le sommet avec une exigence presque morale. Mais l’empreinte réelle de l’alpinisme n’est pas neutre. À haute altitude, chaque passage laisse une trace qui peut mettre des années à s’effacer. Les déchets s’accumulent sur les grands itinéraires. Les refuges dépendent parfois d’hélicoptères pour les ravitaillements. L’accès motorisé jusqu’à certains parkings de vallée, les camps d’altitude ou les équipements individuels ultra-techniques alourdissent aussi le bilan.

Même si l’alpinisme ne modifie pas directement les paysages, il mobilise une logistique et des moyens qui en font un sport bien plus lourd que ce que sa beauté laisse croire.

Les pratiques qu’on oublie (et qui pèsent lourd)

Le VTT de descente déchire les pentes. Les motoneiges hurlent dans les combes.

Les snow trail utilisent parfois des kilomètres de damage et de neige artificielle.

Même l’escalade modifie l’écosystème fragile des falaises, entre magnésie, fixation de points et dérangement de la faune.

Tous ces sports ont un point commun : ils sont marginaux… mais leur impact, lui, est bien réel. Et dans certains cas, plus lourd qu’un trail ou une randonnée classique.

Quand on compare les saisons, l’écart saute aux yeux. L’hiver est la saison avec les sports qui ont le plus d’impact sur la montagne

Le ski alpin écrase la concurrence en termes d’impact. Il est suivi par le ski nordique, l’alpinisme hivernal et, dans une moindre mesure, les raquettes ou le trail blanc.

L’été, le VTT de descente et l’alpinisme prennent la tête des pratiques les plus lourdes. La randonnée arrive ensuite, mais surtout dans ses formes les plus massives. Le trail et le parapente referment le classement, avec des impacts très limités, à condition de rester modestes dans la pratique.

En résumé, il n’y a pas de sport “propre”.

Mais il y a des choix plus sobres que d’autres. Ce qui abîme la montagne, ce n’est pas seulement ce qu’on y fait, mais comment on y va, ce qu’on y laisse, ce qu’on y construit. Le trail, la randonnée et le parapente peuvent être des pratiques respectueuses… à condition de rester vigilants à la surfréquentation, à l’équipement, et à l’illusion que notre seule présence est inoffensive. La montagne est un terrain de jeu. Mais elle n’est pas un jouet.

Sources

Les études universitaires sont formelles. Ce n’est pas tant le geste sportif qui pollue, mais tout ce qui l’entoure. L’analyse croisée des travaux de l’Université de Lausanne, du CNRS, de l’ETH Zurich et de l’Université Savoie Mont-Blanc montre que l’empreinte écologique dépend d’abord des infrastructures nécessaires et des déplacements motorisés qu’elles impliquent. Dans les Alpes françaises, une recherche longitudinale menée au Col de Porte entre 1990 et 2020 a révélé une baisse moyenne de 39 centimètres d’enneigement, corrélée à l’intensification des pratiques motorisées et à l’artificialisation des domaines skiables.

Le CNRS insiste sur un point essentiel : le dérangement de la faune est aggravé par la vitesse de déplacement (comme en ski ou en VTT) et par le bruit (motoneige, damage, hélico). Enfin, une méta-analyse suisse montre que 95 % de l’impact d’un week-end en montagne vient du transport aller-retour, et non de l’activité en elle-même. Un traileur venu en train pollue souvent moins qu’un skieur venu en SUV électrique.

NOTRE DOSSIER COMPLET SUR L’ÉCOLOGIE DANS LE TRAIL

➡️ Ecologie dans le trail : dossier complet

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Image générée par IA

 

 

Tags: écologiemontagne
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